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Histoire de la bonne zique !

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pilou
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171Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Sam 7 Fév - 21:19

pilou

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jamais content

LYNYRD SKYNYRD - Pronounced 'lĕh-'nérd 'skin-'nérd - 1973

Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Lynyrd10

From WIKI
Un mot sur le groupe:
Lynyrd Skynyrd est l'un des fondateurs du rock sudiste, un style de rock influencé par le country provenant du sud des États-Unis. Il fut fondé en 1964 par Robert Burns, Allen Collins, Gary Rossington et Ronnie Van Zant, quoique le nom actuel du groupe ne fut adopté qu'en 1970, à partir du nom de leur professeur de gymnastique au lycée Robert E. Lee High School de Jacksonville : Leonard Skinner.
Le groupe a été interrompu de manière définitive en 1977 par un accident d'avion, qui a coûté la vie à plusieurs membres du groupe, dont le chanteur Ronnie Van Zant. Reformé avec les survivants en 1987 (avec Johnny Van Zant, le frère de Ronnie comme chanteur, et Randall Hall comme remplaçant d'Allen Collins, paralysé par un accident de voiture, Ed King reprenant sa place occupée en 1976-77 par Steve Gaines, décédé), Lynyrd Skynyrd poursuit encore aujourd'hui une carrière estimable, enchaînant tournées et albums malgré de nombreux changements de personnel (instabilité des batteurs jusqu'à l'arrivée de M. Cartellone, décès de Leon Wilkeson, brouille avec Ed King, etc...). En 2006, Lynyrd Skynyrd connaît la consécration en faisant son entrée officielle au Rock'n roll Hall of Fame.

Chansons célèbres
Sweet Home Alabama est la plus célèbre de ce groupe en particulier pour son côté polémique par rapport à deux chansons de Neil Young : Southern Man (dans l'album After the Gold Rush) et Alabama (dans l'album Harvest). On peut aussi l'entendre dans les films Forrest Gump et Les Ailes de l'enfer, ainsi qu'au début du remake de Massacre à la tronçonneuse de Marcus Nispel.
Free Bird est la seconde chanson la plus connue, notamment grâce à son solo, considéré comme un des plus beaux jamais composé (on peut d'ailleurs l'entendre dans la dernière séquence du film "The Devil's Rejects" de Rob Zombie ou dans une scène de Forrest Gump de Robert Zemeckis),dans un épisode de la série télé My name is Earl et récemment dans l'épisode 4 de la saison 2 de Californication. On peut aussi l'entendre dans "Rencontres à Elizabethtown", jouée par un groupe rock lors des funérailles de Mitch. Elle est aussi l'ultime et plus difficile chanson du jeu vidéo Guitar Hero II.
Simple man est la troisième chanson la plus connue. Elle a eu les honneurs de la publicité en étant utilisé pour la marque Décathlon Créations au début du XXIe siècle. Elle a aussi été reprise par les groupes Deftones et Shinedown


L'album
(pronounced 'lĕh-'nérd 'skin-'nérd), souvent abrégé Pronounced, est le premier album du groupe américain Lynyrd Skynyrd, sorti en 1973.

Liste des pistes
I Ain't The One (Rossington, Van Zant) – 3:52
Tuesday's Gone (Rossington, Collins, Van Zant) – 7:30
Gimme Three Steps (Collins, Van Zant) – 4:27
Simple Man (Rossington, Van Zant) – 5:56
Things Goin' On (Rossington, Van Zant) – 4:57
Mississippi Kid (Kooper, Van Zant, Bob Burns) – 3:54
Poison Whiskey (King, Van Zant) – 3:13
Free Bird (Collins, Van Zant) – 9:07

From Destination Rock
L'honorable producteur new-yorkais Al Kooper, dont je vous épargnerai le CV, ressent face au rock sudiste bouillonnant du début des années 70 le même enthousiasme que face à la scène psychédélique de San Francisco de la décennie précédente. Après avoir convaincu MCA de sa motivation et de sa capacité à trouver la perle ultime du sud des Etats-Unis, il entame une gigantesque tournée de cette région musicalement fertile. Son attention se porte rapidement sur une formation originaire de Jacksonville dont les musiciens affichent fièrement leur matériel décadent (guitares japonaises et amplis douteux) en jouant les pieds nus sans aucun complexe. Le troisième de leur concert auquel Kooper assiste est l'occasion pour lui de monter sur scène et de participer au show. Après un dernier boogie bien balancé et arrosé à la bière, il fait une proposition que nos chevelus ne peuvent refuser…
La prime à la signature du contrat permet à nos sympathiques bouseux, alors en plein conte de fées, d'investir dans un matériel plus décent pour le studio. L'album qui en sort quelques mois plus tard sublime littéralement le rock sudiste incarné jusque là par l'Allman Brothers Band. Lynyrd Skynyrd est non seulement proclamé meilleur groupe sudiste, mais d'ores et déjà considéré par certains comme le prochain "plus grand groupe du monde".

Cet album au nom imprononçable est effectivement grandiose dans tous ses aspects. Aucune musique rock n'a jamais aussi bien combiné l'accroche mélodique, le groove et la puissance globale (lourdeur et énergie). Les amateurs de l'Allman Brothers Band en déplorent la restriction nette des multiples influences sudistes (notamment jazz et soul) mais on leur rétorque que Lynyrd Skynyrd en a gardé l'essentiel : le groove, pour mieux le décupler.
Ce sont pourtant les trois longues ballades hymniques qui traversent le mieux les décennies, à commencer par le mythique "Free Bird" dont les neuf grandioses minutes rendent toujours incroyable ce fameux record de passages radio. Ce dernier titre est pourtant bien inférieur à son compagnon, l'épique "Tuesday's Gone", ainsi qu'au fameux "Simple Man" dont les célèbres arpèges seront pompés et recyclés sans retenue.
Au stade de ce premier album, les compositions de Ronnie VanZant brillent davantage par le groove que par le riff. C'est certainement la raison pour laquelle les titres plus rapides demeurent moins populaires que ceux de l'album suivant. Etant donné que cette tendance s'inversera, il convient de profiter au mieux du caractère incroyablement jouissif des "Gimme Three Steps" et "Poison Whiskey" qui figurent parmi les plus belles réussites de nos méchants bouseux. Cette combinaison de virilité et de sensualité n'a pas son équivalent dans l'histoire du rock.
La touche finale (et pas des moindres) réside dans la production impeccable du génial Al Kooper qui agit à tous les processus de conception, de la composition aux arrangements en passant par sa participation d'instrumentiste (mellotron, mandoline). Ceci donne une couleur unique au son de cet album et lui procure un attrait imparable.
Ce premier effort de Lynyrd Skynyrd n'est peut-être pas le meilleur (le débat n'est pas près de cesser) mais demeure incontestablement le plus authentique.

Free Bird sur scène en 1977 (l'année du crash...)
Allez jusqu'au bout, ça vaut le coup: de la gratte à tous les étages et un solo d'anthologie: Libre, l'oiseau !


Allez cadeau, bien que n'étant pas sur cet album là, l'hymne des hymnes sudistes: Sweet home Alabama

172Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 2:46

alphie712

alphie712
Black Sabbath Talent Aiguille

Histoire de la bonne zique ! - Page 8 B00005LAGO.02.LZZZZZZZ

THE PIXIES -SURFER ROSA 1988

Un des groupes qui ont sauvé le rock dans les années 80. Le génie à l'état pur...
Groupe phare ( avec Sonic Youth ) du rock indé (ou mieux, alternatif) , les Pixies ont fortement influencé de prestigieux suivants, notamment Nirvana (Surfer Rosa était l'album de chevet de Kurt Cobain ), PJ Harvey, The Smashing Pumpkins, Dinosaur Jr etc...
J'aurais pu choisir Doolittle (l'album de la consécration) ou même Trompe le Monde ( l'album de la séparation) mais ce premier album, plus brut, moins léché, a ma préférence...
Régulièrement cité parmi les plus grands disques de rock. Un de mes favoris aussi. Un son inimitable, reconnaissable entre mille...


WIKI


Surfer Rosa est le premier album du groupe américain Pixies, sorti en mars 1988 sur le label indépendant 4AD.Parmi les caractéristiques importantes de cet album on peut citer le son unique, garage, expérimental et lo-fi, en particulier sa batterie très présente et lourde, qui doit énormément au travail de production de l'ingénieur du son Steve Albini. L'album inclut de nombreuses références à des comportements déviants tels la mutilation et le voyeurisme. D'autres thèmes qui seront présents dans les futurs travaux des Pixies et les caractériseront dans une certaine mesure sont, par exemple, les paroles en espagnol et les références à Porto Rico.

Surfer Rosa est souvent cité comme un favori par les critiques musicaux et est fréquemment classé dans les listes de meilleurs albums rock de tous les temps,[/b] parmi lesquels : les 500 plus grands albums de tous les temps du magazine Rolling Stone ou des 400 disques indispensables du magazine Rock & Folk. De nombreux musiciens de rock alternatif, notamment Billy Corgan et PJ Harvey, ont mentionné l'album comme faisant partie de leurs inspirations majeures; Kurt Cobain de Nirvana a affirmé à de nombreuses reprises que Surfer Rosa avait eu une forte influence sur Nevermind. Il a d'ailleurs choisi Albini pour la production de l'album In Utero de son groupe .

Sur le plan musical, Surfer Rosa ressemble beaucoup à son prédécesseur, Come on Pilgrim : aux côtés de chansons pop aux guitares imposantes comme Broken Face, Break My Body, et Brick is Red, on trouve des morceaux plus doux et mélodieux, dont le plus connu est Where Is My Mind?. On trouve également des morceaux très agressifs (Something Against You) et aussi la caractéristique emblématique du groupe, le fameux schéma ralenti/explosion, présent sur Gigantic par exemple. Black Francis est l’auteur de tous les titres, à l’exception de Gigantic, co-écrit avec Kim Deal et, fait unique pour une chanson tirée d’un album des Pixies, chantée par la bassiste.

Les thèmes abordés sur Surfer Rosa sont divers et certains pourraient être qualifiés de déviants : la mutilation (Broken Face, Break My Body), le voyeurisme (Gigantic). On trouve également des références aux Superhéros (Tony’s Theme), et des teintes surréalistes (Where Is My Mind?, Bone Machine). Le mélange des idiomes (anglais et espagnol) et l’évocation du voyage de Francis à Porto Rico apparaissent également dans l’album (Oh My Golly!, Vamos, ici dans une version légèrement différente de celle présente sur Come On Pilgrim).

D’autres sujets abscons sont abordés sur l’album : Cactus est l’histoire d’un prisonnier qui demande à sa femme de lui envoyer une robe couverte de sang, Gigantic est inspirée d’un film de 1986, Crimes of the Heart, dans lequel une femme mariée tombe amoureuse d’un adolescent, et Where Is My Mind? aurait été inspiré à Francis lors d’une partie de pêche au tuba dans la mer des Caraïbes : le comportement des petits poissons qui tentaient de chasser le chanteur des Pixies aurait intrigué ce dernier.

Liste des titres

1. Bone Machine - 3:03
2. Break My Body - 2:06
3. Something Against You - 1:48
4. Broken Face - 1:30
5. Gigantic - 3:55
6. River Euphrates - 2:32
7. Where Is My Mind? - 3:53
8. Cactus - 2:17
9. Tony's Theme - 1:52
10. Oh My Golly! - 1:47
11. Vamos - 5:06
12. I'm Amazed - 1:42
13. Brick Is Red - 2:01

Crédits

D’après le livret de Surfer Rosa

* Black Francis : Chant, Guitare
* Joey Santiago : Guitare principale
* David Lovering : Batterie
* Kim Deal : Basse, Chant (créditée en tant que Mrs. John Murphy)

* Produit et enregistré par Steve Albini


Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Pixies

POP-ROCK.BE


C’est avec cette véritable double bombe festive (les deux premiers EP sont réunis en un CD) que j’ai découvert les Pixies, bien avant leur consécration de Doolittle. Un pack de bières largement entamé, nous écoutions le rock furieux de ces quatre lascars, sans nous douter que ce groupe délirant allait devenir une légende, cité à profusion, pompé de façon éhontée, magnifié, glorifié...et aujourd’hui tant honoré que leur reformation annoncée risque bien de décevoir ceux qui adulent les trois premiers albums du groupe, de peur que le réchauffé n’ait plus la même saveur que le frais.

C’est l’histoire d’un type, Charles Thompson IV, étudiant en anthropologie, rebaptisé Black Francis, qui forme un groupe pour le fun de jouer de la musique avec son mate de chambre Joey Santiago (qui le suit encore dans ses projets solo). Elevé aux sons de Husker Dü et Pere Ubu, à savoir la mouvance hardcore et punk américaine, le groupe se fait très vite remarquer pour des prestations désordonnées, sa bassiste féminine, et, bien entendu, son chanteur, un petit gros à la voix aiguë. Le label 4AD les hébergera et sortira leur premier EP, Come on Pilgrim, succédané de titres courts, incisifs, à la batterie lourde de Dave Lovering, aux riffs incisifs et très mélodieux, et aux voix plus qu’enthousiastes de Black Francis et de Kim Deal (citée à l’arrière de l’album sous le nom de Mrs John Murphy). Les refrains, sur des rythmes invitant à des pogos endiablés, mettent en avant des paroles plutôt drôles, pleines de cynisme. (Broken Face)

Ce qui frappera, chez les Pixies, c’est cette rage mariée à un sens de la mélodie très poussé. Produit par le fameux Steve Albini, Surfer Rosa comporte lui aussi des titres du même acabit, et lorsque Black Francis s’amuse à chanter dans un espagnol plus qu’approximatif (Oh My Golly !,Vamos -« on va jouer avec la plage » ! ! ! ? ? ?- et Isla de Encanta), nous sommes dans un surréalisme rock de très bon aloi. Et de très bonne facture. Le solo de guitare dans Vamos, puis les cris de Black sont de véritables hymnes à la grandeur du rock, à son essence, une leçon de savoir vivre. De même pour Caribou. Surfer Rosa sera tout de même reconnu par quelques revues

Cette fraîcheur, qui deviendra la marque de fabrique si originale des Pixies, en inspirera plus d’un, et non des moindres, à commencer par Nirvana et en passant par les Smashing Pumpkins, qui, musicalement, en portent les empruntes.

Des chansons comme Where is my mind sont des joyaux irremplaçables. Placebo le chante à l’envi en tournée. Et il est toujours ironique de voir des titres des Pixies repris par tous et par tout le monde alors qu’à l’époque le groupe ramait pour passer ne serait-ce qu’à la radio, jugé -à tort- comme de la musique de -pour- sauvageons immatures. Gigantic pourrait très bien figurer dans un des albums des Breeders, groupe que Kim Deal formera avec sa sœur jumelle Kelley. Enfin, que du bon rock.

Et que penser du « You are the son of a motherfucker » sur Nimrod’s son ? Que les Datsuns et leur Motherfucker from hell n’ont rien inventé...

Les Pixies voient souvent accolés à leur nom l’étiquette « meilleur groupe de rock’n’roll du monde ». C’est plus qu’un simple slogan, c’est une évidence. Et ce n’est guère étonnant, oh que non !

DESTINATION-ROCK

(Comme il est plus facile de trouver "Come on Pilgrim" et "Surfer Rosa" sur la même réédition, la chronique portera sur l'album mix des 2)

Comment peut-on écrire des chroniques rock sans citer les Pixies ??? Eux qui ont influencé autant d’artistes que le Velvet Underground…Certes, ils ne sont pas aussi connus que Lou Reed (et encore, le Velvet reste ignoré de trop de gens), mais on a la preuve, surtout ces temps-ci, que la popularité ne fait pas la qualité, ce serait même plutôt l’inverse…

En ce qui concerne les Pixies, dirigés par Franck Black (chant, guitare rythmique) et secondés pas Kim Deal (basse et cœurs, également leader des Breeders, voir chroniques les concernant), David Lovering (batterie) et Joey Santiago (lead guitare), c’est leur originalité et leur son si particulier qui sont la source de cet admiration.
En effet, dès qu’on introduit la galette dans notre lecteur, (ceci est une compilation des deux albums Surfer Rosa et Come on Pilgrim, plus facile à trouver dans le commerce que les deux albums séparés), on se retrouve propulsé dans une autre galaxie peuplée de sons inédits et surprenants (autant la voix que la musique). En gros, soit on aime, soit on n'aime pas, dans tous les cas, on en sort pas indemne. L’art est fait pour provoquer, la musique doit être unique, irremplaçable, d’où les réactions contradictoires qu’elle provoque.
L’œuvre des Pixies est un modèle, comme le fut plus tard celle de Nirvana, provoquant admiration inconditionnelle jusqu’au rejet outré en passant pas l’incompréhension totale. Les membres du groupe nous balancent sans aucune retenue tout ce qu’ils ont dans leurs tripes et boyaux : des chansonnettes pop rock aux origines underground (tels que « Break my body », « Gigantic », « Caribou », « Cactus », « River Euphrates », « Ed is dead » et bien sûr l’incontournable « Where is my Mind », on va s’arrêter là sinon il faudrait citer la moitié de l’album), ainsi que de véritables missiles sortis de nulle part, véritables bombes traduisant l’urgence et l’atmosphère oppressée, rapide, envahie de sons absurdes, bruits d’amplis secoués dans tous les sens, larsens savamment placés, hurlements de lutin hystérique…(citons « Something against you », « Broken Face », « Oh my Golly », « I’m amazed », « Nimrod’s Son », ainsi que le grand « Vamos »).

Tout cela nous laisse bien perplexe…décrire chaque chanson une à une serait superflu étant donné que les Pixies véhiculent une atmosphère, leur propre vision des choses à travers leurs chansons, aussi surprenantes qu’inouïes. C’est pour les mêmes raisons qu’une personne va adorer et l’autre pas ; concernant ce groupe, le débat est impossible. Je vous laisse maintenant tout le loisir de résister ou de vous laisser emporter par la machine Pixies.

ROCK-INSIDE

http://www.inside-rock.fr/Surfer-Rosa.html

173Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 3:03

alphie712

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Where is my mind ? Live 2007 (tournée après leur reformation )

174Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 3:06

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Black Sabbath Talent Aiguille



Gigantic live 1988

175Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 10:48

pilou

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jamais content

PINK FLOYD - The Wall - 1979

Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Pinkfl11

Arghhh un chef d'oeuvre....
Ici, Roger waters, le très taciturne songwriter du groupe, atteint ses sommets. On dépasse l'idée d'un simple concept-album. Raison pour laquelle il ne sera pas difficile de traduire ce double album en un film devenu aussi culte que le disque...
Une histoire d'une noirceur sans nom, une descente aux enfers magnifiée par une musique unique, alliant légèreté des guitares aériennes de Gilmour et la lourdeur de la basse de Waters et des fûts de Mason, les claviers faisant le pont entre les deux....
Petite anecdote perso, restée comme mon regret majeur en matière de musique et de concerts: j'étais à Berlin à l'été 1990, pour deux semaines. La veille de mon départ, je vois un peu partout des affichettes, collées un peu partout: "The Wall - Roger Waters...guest star....Scorpions...Cindy Lauper...". A Postdamer Platz, juste à côté de la porte de Brandebourg, je vois se monter une immense scène. Je n'ai pas compris à quel évènement se préparait la ville. Je n'étais pas spécialement pressé, j'aurais pu rester. Je suis rentré chez moi (en Allemagne du sud).... Quelques jours plus tard, j'ai vu à la télé allemande ce méga concert gratuit, ayant rassemblé des centaines de milliers de personnes, à quelques mètres du mur le plus célèbre du monde, tombé quelques mois plus tôt. Quel con ! Je ne m'en suis jamais vraiment remis... ARF


From WIKI
The Wall est le onzième album studio du groupe de rock progressif britannique Pink Floyd, sorti le 30 novembre 1979. Il est considéré comme l'un de ses albums les plus importants, et marque l'apogée du groupe, qui ne rencontrera plus de succès équivalent par la suite. C'est aussi la première collaboration avec le compositeur Michael Kamen, pour les arrangements orchestraux de l'album, et la dernière véritable entente entre les deux auteurs-compositeurs du groupe, Roger Waters et David Gilmour. Les tensions sont alors croissantes au sein du groupe, avec Waters devenu sa seule force motrice — il signe seul la quasi-totalité des titres de l'album —, et finissent par mener à l'exclusion du claviériste Richard Wright, qui ne réintègre le groupe officiellement qu'en 1994, après le départ de Waters. Celui-ci quitte le groupe après l'album suivant, The Final Cut (1983), pour entamer une carrière solo.

Genèse et enregistrement
En 1977, Pink Floyd était en tournée pour promouvoir son dernier album, Animals. Le groupe avait alors atteint un statut de superstar, et la tournée In the Flesh a confirmé que le groupe pouvait désormais remplir des stades de 60 à 70 000 spectateurs à chaque concert. Mais le bassiste et leader Roger Waters avait de plus en plus de mal à supporter le comportement des spectateurs : ceux-ci sifflaient et hurlaient tout au long des représentations, même pendant les moments calmes des chansons, ce qui l'énervait. « Ça m'a pris dix ans pour ne plus être attristé que les gens sifflent pendant les moments calmes. Je m'arrêtais et je disais : "Bon ! Qui siffle ? Allez, silence !" », raconta Waters.
À la fin de la tournée, lors d'un concert au Stade Olympique à Montréal, le 6 juillet 1977, Waters cracha à la figure d'un fan qui, sous l'emprise de stupéfiant ou de l'alcool, essayait de passer par-dessus la barrière séparant le public de la scène. L'incident a inspiré Waters pour le concept de The Wall : bâtir un mur entre lui et le public, ce qui le protégerait d'un nouvel incident semblable. « La base de tout est cette histoire », raconte-t-il. « Montréal, 1977, au Stade Olympique devant 80 000 personnes, le dernier concert de notre tournée. J'étais si peiné pendant le show que j'ai craché sur un mec devant qui faisait ce qu'il voulait, mais ce qu'il voulait n'était pas ce que je voulais. Il criait, il hurlait et semblait s'amuser comme un fou en poussant la barrière. Il voulait se battre, en fait. Et moi, je voulais faire un concert de rock. J'étais tellement exaspéré que j'ai fini par lui cracher dessus pour qu'il se calme, ce qui est quelque chose qu'on ne doit faire à personne. Je l'ai eu, il s'est pris mon crachat en pleine figure ». Lors du dernier rappel — où le groupe jouait habituellement un blues pendant que les techniciens emportaient peu à peu le matériel jusqu'à ce que le dernier musicien présent sur scène ne s'éclipse —, David Gilmour fut contrarié par l'attitude du public au point de ne pas y participer.
Frustré par cet évènement, Waters eut l'idée d'un spectacle où le public serait littéralement séparé du groupe par un mur. Voulant exploiter toutes les possibilités du multimédia, il décida également de faire de son idée un concept en trois parties : un album, une tournée avec des effets spéciaux imaginatifs et le mur, et un film.

Au cours de l'année 1978 où les membres du groupe prirent chacun des vacances de leur côté, il se mit au travail dans son studio personnel, pour en ressortir avec le concept de The Wall, et un autre projet appelé The Pros and Cons of Hitch Hiking, qui fut laissé de côté par les autres membres du groupe pour The Wall et qui devint un album solo de Waters six ans plus tard. Lorsqu'il montra au groupe sa démo pour l'album, le son était quasi-inaudible et de très mauvaise qualité. Il ne comportait pas à ce stade les chansons de Gilmour tels que Run Like Hell et Comfortably Numb, qui furent ajoutés par la suite du développement de l'album.

L'enregistrement de l'album a duré huit mois et a été enregistré dans quatre studios différents à l'extérieur de la Grande-Bretagne, en raison d'un détournement de fonds lié aux investissements du groupe et de ses conséquences fiscales qui les forcèrent à s'exiler pendant un an. Au cours des sessions, Waters renvoya Richard Wright du groupe, prétextant que celui-ci n'avait plus rien à offrir au groupe — ce qui a été par la suite confirmé par Wright lui-même, en partie en raison de son addiction à la cocaïne à l'époque. Waters a affirmé que David Gilmour et Nick Mason ont approuvé sa décision, mais en 2000, Gilmour prétendit que lui et Mason s'étaient opposés au renvoi de Wright. Toutefois, Mason affirme que Wright fut renvoyé parce que la maison de disques Columbia avait offert une avance importante à Waters s'il parvenait à finir l'album à temps pour qu'il sorte en 1979. Wright ayant refusé de rentrer plus tôt de vacances, Waters voulut le renvoyer. Wright fut renvoyé du groupe, mais participa à l'achèvement de l'album ainsi qu'à la tournée qui suivit.

Concept de l'album
On peut employer des termes aussi divers que variés pour essayer de définir The Wall : on le décrit comme un opéra rock, une comédie musicale, un album-concept ou même un oratorio. Aucun de ces mots n'est complètement approprié, mais il y a une part de vérité dans chacun d'eux. Ce n'est pas un opéra rock, mais des chansons comme The Trial ont incontestablement quelque chose d'opéra. La vérité est que The Wall prend une forme différente à chaque étape de son développement. Dans le lexique standard de la musique rock, il peut être défini comme un « album-concept ».
L'histoire de l'album raconte la vie d'un anti-héros nommé Pink, qui est oppressé dès les premiers instants de sa vie : il perd son père, tué à Anzio durant la Seconde Guerre mondiale — comme le propre père de Waters, Eric Fletcher Waters — (In the Flesh?), est surprotégé par sa mère (Mother), tyrannisé par des professeurs désireux de le modeler ainsi que les autres élèves dans la forme que réclame la société, d'où l'image récurrente du hachoir à viande (Another Brick in the Wall, Part 2). Pink se retire dans un univers imaginaire en bâtissant un mur imaginaire, allégorie représentant sa distanciation émotionnelle, pour le protéger du reste du monde : chaque expérience négative qu'il subit est une brique de son mur. Parallèlement à ce processus, il devient une rock star (Young Lust) et se marie, mais il s'éloigne de plus en plus de sa femme, qui finit par le tromper. Pink achève alors la construction de son mur (Goodbye Cruel World).
Il sombre alors peu à peu dans la folie. Perdu en lui-même, il doit cependant refaire surface en raison de son mode de vie : son entourage lui injecte des médicaments par intraveineuse pour qu'il puisse assurer ses concerts (Comfortably Numb, The Show Must Go On). Pink hallucine et se prend pour un dictateur fasciste : ses concerts deviennent des prestations néonazies durant lesquelles il envoie ses hommes contre les fans qu'il considère indignes (In the Flesh, Run Like Hell, Waiting for the Worms), mais sa conscience finit par se révolter et le soumet à un procès dans lequel il est à la fois accusé et plaignant (The Trial). À l'issue de ce procès, le juge ordonne que le mur soit détruit et que Pink s'ouvre au monde (Outside the Wall).
L'album se conclut sur les paroles « Isn't this where... » ; il avait débuté sur les mots « ...we came in? », formant ensemble la phrase « Isn't this where we came in? » (« C'est pas par là qu'on est entrés ? »), montrant la nature cyclique de l'idée de Waters.
Le producteur Bob Ezrin a joué un rôle majeur dans l'album en éclaircissant le récit présent dans les démos originaux de Roger Waters via l'écriture d'un script, qui réclama l'écriture de chansons supplémentaires pour boucler l'intrigue. Toutes les paroles et la majeure partie de la musique furent écrites par Waters, avec des contributions minimes de David Gilmour et Bob Ezrin.

Waters dans ses concerts "The Wall", séparé du groupe.
Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Roger_10

Liste des chansons
Toutes les chansons sont écrites par Roger Waters, sauf si mentionné.
Face 1
In the Flesh? – 3:19
The Thin Ice – 2:27
Another Brick in the Wall (Part 1) – 3:09
The Happiest Days of Our Lives – 1:50
Another Brick in the Wall (Part 2) – 3:59
Mother – 5:36

Face 2
Goodbye Blue Sky – 2:47
Empty Spaces – 2:07
Young Lust (Roger Waters, David Gilmour) – 3:30
One of My Turns – 3:37
Don't Leave Me Now – 4:16
Another Brick in the Wall (Part 3) – 1:14
Goodbye Cruel World – 1:16

Face 3
Hey You – 4:41
Is There Anybody Out There? – 2:40
Nobody Home – 3:24
Vera – 1:33
Bring the Boys Back Home – 1:26
Comfortably Numb (Roger Waters, David Gilmour) – 6:23

Face 4
The Show Must Go On – 1:35
In the Flesh – 4:17
Run Like Hell (Roger Waters, David Gilmour) – 4:24
Waiting for the Worms – 3:57
Stop – 0:30
The Trial (Roger Waters, Bob Ezrin) – 5:19
Outside the Wall – 1:43

Histoire de la bonne zique ! - Page 8 The_wa10

Adaptation cinématographique
Une adaptation cinématographique de The Wall est sortie en salles en 1982. S'appelant tout simplement Pink Floyd The Wall, elle fut réalisée par Alan Parker avec le chanteur Bob Geldof dans le rôle de Pink. Le scénario a été écrit par Roger Waters. Le film utilise la musique de l'album comme bande sonore, mais la plupart des chansons ont été ré-enregistrées par le groupe avec quelques changements musicaux ou lyriques.

Le film devait initialement être un film « pour les fans » de Pink Floyd. Entre les scènes, il devait y avoir des séquences prises lors des concerts de la tournée The Wall. Plusieurs de ces concerts ont été filmés, mais une dispute entre Alan Parker et Roger Waters a abouti à leur exclusion du film. Ces séquences ont été publiées par des amateurs sur différents sites Web, dont YouTube. Ce sont des publications illégales, ces séquences n'étant pas du domaine public et ne pouvant être diffusées qu'avec le documentaire Behind the Wall sous licence de l'éditeur.

Run Like Hell (live London - 1980)



Dernière édition par pilou le Dim 8 Fév - 12:04, édité 4 fois

176Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 10:58

pilou

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Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Pinkfl12

From Destination rock
THE WALL, OU LA VOIE SACREE

Difficile de s’avouer amateur des seventies, voire même de rock en général, sans avoir entendu parler de The Wall. Ce disque est à lui seul un pan de la culture rock, un monument de la musique populaire en général, une référence musicale que chacun peut reconnaître. Il est de surcroît l’un des disques les plus vendus au monde, malgré son statut de double album conceptuel, tout en constituant l’un des sommets de l’œuvre de Pink Floyd. A vrai dire, la liste de superlatifs dont on pourrait parer ce disque est quasiment infinie. Néanmoins, il peut être bénéfique de revenir sur la genèse de cet enregistrement, une histoire que les connaisseurs ne connaissent que trop bien. Lors de la tournée Animals de 1977, Roger Waters fut tellement ulcéré par le comportement d’un spectateur montréalais qu’il lui cracha au visage. Gêné par sa propre réaction, le seigneur et maître de Pink Floyd imagina de construire un mur entre le groupe et le public, pour ainsi séparer la musique du spectacle. C’est ce qui fut le point de départ du concept de The Wall. Waters, prenant comme socle cette étrange idée de mur, bâtit peu à peu une histoire plus ou moins cohérente, écrivant un nombre important de chansons pour rendre le projet viable. Le tout dans un contexte particulièrement difficile, le groupe étant l’objet de lourdes pressions commerciales, avec les autres membres renâclant sous la dictature du bassiste.

Le résultat de ces séances tourmentées est marquant à plus d’un titre. Pas moins de vingt-six morceaux se pressent dans ces sillons, bien évidemment composés en écrasante majorité par Roger Waters. L’amateur éclairé de Pink Floyd se rend immédiatement compte de la différence de cet album par rapport aux œuvres précédentes du groupe ; en effet, ce dernier était considéré comme l’un des parangons du rock progressif, plus précisément du space-rock ou rock planant. La formation était réputée pour ses morceaux complexes, aériens, très longs, archétypes d’une exigence musicale rigoureuse tout en étant marqués par un sens de la mélodie et du rythme particulièrement sûr. Mais ici, on se retrouve face à une horde de titres courts, dont bon nombre dépassent à peine les deux minutes. C’est précisément une conséquence de la nature conceptuelle de l’album : chaque morceau marque une progression diégétique, faisant avancer l’histoire contée par le groupe. On peut regretter la perte des formes progressives de Pink Floyd, tant cet album semble éloigné des aventureux Meddle et Wish You Were Here. Il faut croire que l’ère n’était plus aux longs assauts instrumentaux, mais plutôt aux chansons pop courtes, immédiatement assimilables.

Malgré tout, il reste un certain esprit progressif dans l’album, de par la complexité de certaines structures, mais cela reste passager. L’album s’écoute plus comme un tout, comme une histoire complète, avec une narration longue, tortueuse. Le concept est tiré des élucubrations de Roger Waters, qui se place en antihéros à peine déguisé de cette éprouvante chronique de la misère affective. Il s’agit d’un personnage nommé Pink, dont le père est mort avant la naissance durant la seconde guerre mondiale, surprotégé par sa mère, qui devient rock star, se heurtant à de graves difficultés amoureuses et sociales le laissant meurtri. L’homme décide ainsi de construire un mur pour se soustraire au monde qui l’entoure, mur qui s’écroule finalement, laissant le héros anéanti. Le danger qui guette ce genre d’œuvres est que le concept prenne le pas sur la musique. Or, en l’occurrence, on ne peut pas dire que ce soit le cas, tant les chansons sont indépendantes. Mais on ne peut pas non plus dire que la musique domine la narration, tant l’œuvre semble cohérente. L’équilibre atteint entre les deux factions est assez subtil. Ceci est dû sans doute au travail d’arrangement du célèbre producteur Bob Ezrin, qui a aidé Waters dans la détermination conceptuelle ainsi que dans l’enchaînement des titres.

La musique, quant à elle, semble marquée par l’avènement du hard-rock commercial. Le son de guitare est souvent distordu, accompagné par une batterie proéminente. Cependant, l’album dégage une dimension quasi orchestrale, de par le travail d’Ezrin, qui a souvent montré son aptitude à mêler rock et sections symphoniques, comme par exemple sur le Berlin de Lou Reed. Les musiciens jouent admirablement. Waters chante ses parties avec une conviction désarmante, tout en interprétant d’imparables lignes de basse. Wright livre d’intéressantes nappes d’orgue, tandis que Nick Mason soutient le tout de sa frappe sèche et mate. Mais celui qui marque l’album entier de sa présence éthérée est bien sûr David Gilmour. L’homme maîtrise parfaitement sa guitare, et sa voix est d’une beauté, d’une pureté rarement égalées. On ne peut que saluer son travail sur Comfortably Numb, dont les solos restent encore aujourd’hui comme des chefs-d’œuvre absolus de guitare rock, mêlant à la fois technique et sensibilité, subjuguant l’auditeur des années après leur enregistrement. Les compositions ambitieuses, mêlées aux arrangements symphoniques et aux performances instrumentales, font de The Wall un des parangons du rock conceptuel. L’un de ses seuls défauts est malheureusement son statut de double album, qui dilue d’une certaine manière son impact.

Au même titre que Dark Side Of The Moon, The Wall est l’un des incontournables de l’œuvre floydienne. Nombre de ses chansons sont marquantes à plus d’un titre. Cependant, il apparaît avec le recul que l’âge d’or du groupe était déjà passé lors de la parution de l’album, du strict point de vue musical. Néanmoins, le public ne fut pas de cet avis, réservant au disque un accueil phénoménal, le portant au sommet de tous les classements occidentaux. C’est pourquoi The Wall restera à jamais l’un des jalons essentiels du rock. L’écouter aujourd’hui est toujours source de divertissement, voire d’admiration.

Hey you, version film. Magnifique !



Dernière édition par pilou le Dim 8 Fév - 11:51, édité 1 fois

177Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 11:07

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Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Pinkfl13

From KRINEIN Magazine

1979, une époque s'achève, dont les Pink Floyd ont fait par­tie. La culture hip­pie est mo­ri­bonde, l'un­der­ground au som­met de la vague (et ne tar­de­ra pas à en re­des­cendre), l'élec­tro vient de naître, et le punk a déjà lâché ses plus belles oeuvres. C'est dans cette pé­riode de chan­ge­ments et d'in­sta­bi­li­té aussi bien mu­si­cale que so­ciale (chocs pé­tro­liers etc...) que sort The Wall, mo­nu­ment du monde de la mu­sique s'il en est, chef-d'oeuvre du groupe au co­chon rose, si­gni­fiant le som­met de leur gloire.

Certes, The Wall sera sup­plan­té en terme de ventes par The Dark Side of The Moon, mais il s'agit bien là de leur album le plus mar­quant, ac­com­pa­gné par une tour­née my­thique à tra­vers le monde. Si The Dark Side of The Moon est leur plus grand suc­cès com­mer­cial, il ne fait aucun doute que The Wall est l'album que l'on re­tien­dra des Pink Floyd, plus abou­ti dans tout les do­maine, et bien plus mar­quant.

Pour les moins in­for­més, The Wall, c'est avant tout une chan­son, un re­frain connu de tous : we-don't-need-no-edu­ca­tion... Cette mé­lo­die aux ac­cents quelque peu ni­hi­liste ne sau­rait tra­duire, loin s'en faut, la réelle por­tée de ce double CD. Avant d'être l'oeuvre d'un groupe, The Wall est l'oeuvre d'un homme, Roger Wa­ters, dont l'hé­gé­mo­nie sur les trois autres membres de la for­ma­tion s'est peu à peu af­fir­mée de­puis que Syd Bar­ret les a quit­té pour une car­rière solo. Au­teur des 26 chan­sons du CD à quelques ex­cep­tions près, c'est son génie créa­teur qui pré­do­mine ici. On (les autres membres) lui re­pro­che­ra plus tard d'avoir im­po­sé son jeu pen­dant des an­nées, ce que l'on constate en effet de­puis Animals, leur der­nier album. Ce­pen­dant, force est de consta­ter que le gui­ta­riste David Gil­mour trou­ve­ra son mot à dire et ap­por­te­ra de ma­nière no­table sa patte à l'édi­fice.
La ge­nèse de ce CD n'est pas très claire. De nom­breuses anec­dotes sont ra­con­tées à cet effet, mais dans les grandes lignes, ce se­rait suite à un ma­laise gran­dis­sant au sein du groupe miné par le suc­cès que l'idée de The Wall a com­men­cé à s'im­po­ser. Roger Wa­ters di­rige le groupe d'une main de fer, et les conflits avec Ri­chard Wright, cla­viè­riste du groupe de­viennent en­va­his­sants. Ce der­nier pré­fère alors se mettre à l'écart et lais­ser à Wa­ters l'en­tière res­pon­sa­bi­li­té de la di­rec­tion ar­tis­tique de leur pro­chain CD. Aidé par David Gil­mour, les textes et l'ins­tru­men­ta­tion sont ré­di­gés assez vite, pour pas­ser à un en­re­gis­tre­ment semble t'il très tendu, ne se­rait-ce que par la peur du flop com­mer­cial qui me­nace le groupe de­puis qu'ils ont at­teint la re­con­nais­sance mon­diale.
Grâce à l'ex­ploi­ta­tion de Ano­ther Brick in the Wall Part 2 comme single, le suc­cès est au ren­dez vous. The Wall se vend très bien, et ainsi com­mence l'une des plus lé­gen­daire tour­née de concerts au monde, at­tei­gnant un sta­tut my­thique no­tam­ment grâce à la puis­sance des textes de Wa­ters et Gil­mour et d'une mise en scène dan­tesque.

The Wall ra­conte la jeu­nesse, la gran­deur et la dé­ca­dence de Pink, chan­teur à suc­cès, se lais­sant pour­rir peu à peu par l'ar­gent et la drogue (cet as­pect sera bien plus dé­ve­lop­pé dans le film d'Alan Par­ker). Di­vi­sé en 2 CDs, l'un ra­con­tant la chute du chan­teur dans son propre ego, et le deuxième illus­trant la stag­na­tion, puis la dé­li­vrance, dans un final où le fan­tas­tique joue une part cer­taine. Pour sym­bo­li­ser les souf­frances, les es­poirs, les rêves du per­son­nage, une al­lé­go­rie puis­sante et simple : le mur. C'est ce mur qui le pro­tège étant en­fant, re­pré­sen­té par les bras de sa mère (Mo­ther). C'est tou­jours ce mur qui l'em­pêche de com­mu­ni­quer avec tous ceux der­rière ses briques, et qui, ul­ti­me­ment, l'em­pri­sonne dans la so­li­tude (Good­bye Cruel World). Mais c'est aussi ce mur qui lui per­met de ne pas être trans­per­cé du re­gard des autres (In The Flesh ?), pro­tec­tion et sen­sa­tion de puis­sance com­pa­rable à celle que Pink res­sent sur scène (In The Flesh), mais qui n'est qu'un bien maigre sub­sti­tut à la com­pa­gnie re­cher­chée (Wai­ting For The Worms).
Ce thème ré­cur­rent du mur, im­po­sant et in­fran­chis­sable, à tra­vers la vie de Pink donne cette im­pres­sion de pré­des­ti­na­tion, que c'est la vie même qui condamne le chan­teur, une sen­sa­tion pro­fon­dé­ment hu­maine que le simple fait d'exis­ter le sou­met à sa condi­tion, soit la so­li­tude la plus ab­so­lue et l'ap­pren­tis­sage per­pé­tuel pour être condam­né à ou­blier. Quoi­qu'il ar­rive, le mur est pré­sent du début à la fin, et se re­ferme peu à peu sur lui-même, Pink au mi­lieu (Ano­ther Brick in the Wall). Coin­cé dans le jeu de son égo, Pink ne per­çoit pas la sor­tie pour­tant clai­re­ment pré­sente, l'al­ter­na­tive qui lui est constam­ment of­ferte, mais qu'il ne pour­ra sai­sir qu'un fois trop tard ("There must have been a door there in the wall When I came in", ap­prend-on dans The Trial, où la ré­fé­rence Kafkaïenne est presque trop fa­cile).

Dé­bu­tant sur une mé­lo­die si­byl­line qui ne tarde pas à être sub­mer­gée par un océan de gui­tares agres­sives, In The Flesh ? in­tro­duit l'his­toire de Pink, tant par ses pro­pos que par son final en­va­his­sant et presque violent. The Thin Ice conti­nue dans la li­gnée avec des cordes in­fer­nales et trans­per­çantes, la voix aigue de Roger pré­di­sant la chute à venir de l'en­fant qui tente de s'aven­tu­rer sur la fra­gile plaque de glace qu'est la vie. Ré­sonnent en­suite les pre­mières notes de Ano­ther Brick in the Wall, mor­ceaux trois fois ré­cur­rent dans le CD, à chaque fois pour si­gni­fier une nou­velle étape dans la construc­tion du mur, jusqu'à la fin du pre­mier CD, où l'édi­fice est ache­vé. Good­bye Blue Sky est une com­plainte fai­sant écho à The Thin Ice en re­pre­nant des phrases mu­si­cales de cette der­nière, et où une gui­tare mé­lan­co­lique ac­com­pagne le mur re­cou­vrant le ciel, et sym­bo­li­sant la fin de l'in­no­cence. Ici com­mence à pro­pre­ment par­ler la des­cente aux en­fers de Pink, qui, une fois tou­ché par le suc­cès, perd tout re­paire viable, et les six der­nières pistes de ce pre­mier CD sont un cres­cen­do dans le déses­poir, alors que le chan­teur se re­trouve seul au monde. Le CD s'achève sur un Good­bye Cruel World à peine mur­mu­ré pour som­brer en­suite dans le si­lence.
Ce pre­mier CD touche énor­mé­ment par les ré­so­nances qui s'opèrent entre les chan­sons, l'une ra­me­nant à l'autre, l'autre an­non­çant l'une avec un génie assez frap­pant. Des textes pro­fonds dou­blés de com­po­si­tions fortes et en­va­his­santes font que l'au­di­teur se re­trouve pé­né­tré par la chute pro­gres­sive et iné­luc­table du chan­teur. Pour­tant, le plus beau reste en­core à venir.

Le si­lence pré­cé­dant Good­bye Cruel World se voit pro­lon­gé sur ce deuxième CD. Une pre­mière gui­tare émerge du vide so­nore, jouant un rythme de cinq notes, très vite re­joint par une basse. Puis la voix de Roger Wa­ters, aigue et pres­sante, in­ter­pelle et ap­pelle à l'aide l'in­con­nu qui pour­rait se trou­ver der­rière le mur. Hey You est un cres­cen­do de quatre mi­nutes, où Wa­ters, lit­té­ra­le­ment tou­ché par la grâce, ré­cite ses plus beaux textes, et où Gil­mour re­prend le thème de Ano­ther Brick in the Wall pour le trans­for­mer en un solo en­ra­gé. Cres­cen­do in­ou­bliable, se concluant sur six vers ré­ci­tés avec une poigne et une in­ten­si­té que l'on ne re­trou­ve­ra que ra­re­ment. Après cette di­vine pre­mière piste, le si­lence se fait avec Is There Any­bo­dy Out There, solo gui­tare calme et triste à sou­hait. Une apa­thie mu­si­cale dont nous ne sor­ti­rons qu'avec Com­for­ta­bly Numb, en par­faite rup­ture avec le CD. Un lien im­pli­cite, par ailleurs ex­pli­ci­té en tout bien tout hon­neur dans le film, avec la drogue peut être tracé dans cette chan­son (au titre sug­gé­rant déjà pas mal de choses), mais c'est sur­tout un texte sur la nos­tal­gie de l'en­fance que Wa­ters a écrit là, à nou­veau en dé­ca­lage com­plet avec les com­po­si­tions tour à tour pla­nantes puis com­plè­te­ment folles et dé­ran­geantes dans les deux solos de Gil­mour. Ces deux solos à la gui­tare font par­tie des plus beaux qu'il vous sera donné d'en­tendre dans votre vie, por­tant cette chan­son aux som­mets wal­hal­lesques de la com­po­si­tion mu­si­cale, trans­cen­dant des textes d'une qua­li­té déjà in­croyable. Par ailleurs, il est clair que l'axe Hey You/Com­for­ta­bly Numb consti­tue le coeur de l'oeuvre, où c'est le déses­poir le plus sombre, les té­nèbres de la so­li­tude hu­maine qui est re­pré­sen­té. Néan­moins, si vous vous at­ten­diez à un at­ter­ris­sage en dou­ceur après cette ex­tra­or­di­naire sixième piste, dé­trom­pez-vous. The Show Must Go On, In The Flesh, Run Like Hell, Wai­ting For The Worms sont au­tant de pistes mar­quantes, an­non­çant une re­mon­tée en puis­sance que l'on au­rait cru im­pos­sible après l'ex­pé­rience mu­si­cale que consti­tue la pre­mière par­tie de ce deuxième CD. Stop, comme son nom l'in­dique met un terme net à l'es­ca­lade in­con­trô­lable, pour céder la place à The Trial, où Pink se fait juger afin de connaître enfin la rai­son de son mal­heur. Une chan­son qui re­lève de la co­mé­die mu­si­cale, où le ra­tion­nel cède sa place aux émo­tions et à l'hu­mour gro­tesque et boucle l'oeuvre de ma­nière gran­diose. Out­side The Wall conclue ce CD en re­pre­nant la mé­lo­die de In The Flesh et des pa­roles très tou­chantes.

Un mo­nu­ment ar­tis­tique sans pré­cé­dent, voilà ce qu'est The Wall. Com­pa­rable au White Album des Beatles dans la tex­ture qui s'en dé­gage, ce CD a l'étoffe des plus grandes oeuvres.

Comfortably numb en concert:ce morceau renferme un des meilleurs solo de guitare que je connaisse...

178Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 13:23

alphie712

alphie712
Black Sabbath Talent Aiguille

ARF The Wall...
Que de souvenirs...
Ibiza été 80, The Wall tous les jours...
Il ne m'a plus quitté depuis...

179Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 14:44

pilou

pilou
jamais content

Yep, une oeuvre géniale, démesurée, monstrueuse... un pur chef d'oeuvre...

Prochaines galettes "étudiées".... mes choix et idées se bousculent...:
Eagles, Weezer, Queen (ah ben oui, quand même;-), Radiohead, B 52's, Peter Gabriel, REM, The Cars, Eminem, Jethro Tull, Rage against the machine, Red Hot, Van Halen, Wings, Pogues, Paul Simon, Dire Straits.......... sans parler d'immanquables retours à certains déjà cités, tant leur oeuvre est immense.

C'est cool, doc, je trouve qu'on se complète fort bien sur ce coup là: bien que vibrant globalement pour le même rock, nous avons, en plus de celles qui nous rassemblent, des galettes bien à nous il me semble ;-)

180Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 14:48

alphie712

alphie712
Black Sabbath Talent Aiguille

Histoire de la bonne zique ! - Page 8 ORIG_1162295573_Guns_N_Roses__AppetiteForDestruction_front

GUNS'N'ROSES - APPETITE FOR DESTRUCTION 1987

Un autre album qui sauve le rock des années 80. Un premier album de légende, d'une violence sauvage , foulant aux pieds toutes les conventions. Une bombe !
Pour l'anecdote, "Sweet Child O'Mine", a été composé en 5 minutes et le bassiste Duff a dit "OK ça fera au moins une ballade à la con pour l'album" On connait la suite (seul n°1 du groupe, 30 millions de ventes !!! )



WIKI


Appetite for Destruction est le premier album du groupe de hard rock américain Guns N' Roses. Il combine des éléments de hard rock, de heavy metal, de blues rock, de punk-rock et de sleaze rock.



L'enregistrement

Au mois d'août 1986, les Guns N' Roses entrent au Rumbo Studios de Canoga Park en Californie pour enregistrer leur premier LP officiel. Ils enregistrèrent aussi aux Take One studios, à Burbank, Californie, ainsi qu'au Can Am Studios, Tarzana, lui aussi en Californie. Durant un peu plus de 5 mois, ils enregistrèrent les divers morceaux présents sur le disque. Le groupe avait la particularité d'enregistrer en prise unique. Tous les musiciens jouaient en même temps au lieu d'enregistrer piste par piste. Axl Rose disait que la musique perdait de la vie et que ça ne ressemblait plus à du Guns lorsqu'ils étaient séparés. Slash, reconnu pour son son hors de l'ordinaire, passait des nuits entières en compagnie de l'ingénieur du son à retravailler ses parties et à rajouter des effets aux pistes de guitare.

La sortie

L'album sortit le 21 juillet 1987. Durant la première année, l'album ne fut pas le succès colossal que tout le monde connaît aujourd'hui. Il faut savoir que MTV refusa de diffuser le vidéo-clip de Welcome To The Jungle en raison de ses images jugées trop violentes, ainsi que de la pochette controversée de l'album (voir pochette). Le groupe accepta de faire un compromis et de changer cette dernière. Le producteur David Geffen appela ensuite en personne MTV et les supplia de diffuser la vidéo au moins une fois, ce qui fut fait, à une heure tardive. Dès le lendemain, la vidéo était la plus demandée de la chaîne musicale. À ce jours, le groupe aurait vendu près de 30 millions de copies du disque à travers le monde. Il est par ailleurs 18 fois disque de platine aux Etats-Unis, et aujourd'hui encore, 20 ans après sa sortie, il demeure encore régulièrement classé dans les Charts dans de nombreux pays

Les titres

1 Welcome to the Jungle 4:31
2 It's So Easy 3:21
3 Nightrain 4:26
4 Out ta Get Me 4:20
5 Mr. Brownstone 3:46
6 Paradise City 6:46
7 My Michelle 3:39
8 Think About You 3:50
9 Sweet Child O' Mine 5:55
10 You're Crazy 3:25
11 Anything Goes 3:25
12 Rocket Queen 6:13

La pochette

La pochette originale d'Appetite for Destruction était une œuvre de Robert Williams. C'était une toile que l'artiste avait peinte en 1977, et qu'il avait appelé Appetite For Destruction. C'est donc de là qu'est tiré le nom de l'album. Axl Rose était allé voir en personne Robert Williams pour lui demander la permission d'utiliser la toile. Ce dernier accepta, mais les avertit qu'ils auraient des ennuis en faisant ce choix. Un an après la sortie de l'album, les ventes n'avançaient pas. C'était dû entre autres à un manque de publicité de la part de MTV, qui refusait de diffuser le vidéo-clip notamment en raison de la pochette jugée de mauvais goût. Le groupe fit le compromis de changer la couverture mais il laissa l'image controversée à l'intérieur de l'album. La pochette actuelle est en fait une reproduction du tatouage qu'Axl Rose a sur son bras droit. Geffen avait bien aimé ce tatouage et décida donc de l'utiliser pour la pochette de l'album


Histoire de la bonne zique ! - Page 8 GNR_Apetite_Original_Cover


Les musiciens

Lors de l'enregistrement de cet album, le groupe ne comptait que 5 membres :

* Axl Rose : Chant et synthétiseurs
* Slash : Guitares solo & rythmiques
* Izzy Stradlin : Guitares solo & rythmiques
* Duff McKagan : Basse
* Steven Adler : Batterie et percussions

Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Guns_n_roses

DESTINATION-ROCK

1987, les fans du hard originel sont en plein désarroi : Le devant de la scène est occupé par les groupes de thrash/speed trop violents pour leurs oreilles et par les groupes de hard FM qui leur semblent trop polissés ; et pour couvrir le tout, sous leurs pieds, l'underground américain se prépare à lancer la vague death-métal... Les nostalgiques des seventies se souviennent avec tristesse de leurs bons vieux groupes au feeling si rock 'n' roll, mais Led Zeppelin a disparu, Deep Purple c'est tout comme, Black Sabbath a disparu de leur coeurs 9 ans plus tôt lorsque Ozzy Osbourne a quitté le groupe, Aerosmith sont devenus trop énormes, AC/DC n'est plus bien intéressant depuis For Those About To Rock, Alice Cooper s'est reconverti au FM... Au final il ne reste plus que ces bons vieux Motorhead pour tenir bien haut le flambeau hard rock 'n' roll... C'est alors que des Etats Unis vint l'espoir sous le doux nom de Guns 'n' Roses.
Les Guns, c'était pas des lavettes, blouson de cuir, casier judiciaire souvent deja entammé (Axl Rose, le chanteur est même recherché dans certains états des USA), un bon CV scénique avec son lot de concerts dans des bars, fumeurs invétérés (Slash, l'un des guitaristes ne fait jamais un concert sans sa clope au coin de la bouche), grands amoureux des drogues diverses, éternels croyants en la rock 'n' roll way of life... Oui, des gars comme les Guns on en avait pas vu depuis Motorhead (Slash sera d'ailleurs invité par Lemmy à jouer la guitare sur une chanson de March or Die) et pour couvrir le tout, malgré leur attitude totallement nihiliste, les cinq gars ont des gueules d'anges... Leur musique était à la croisée du punk (pour l'énergie) de l'Aerosmith originel (pour les guitares) et de Judas Priest (bon, pas trop quand même mais il faut bien trouver un comparatif pour la voix d'Axl Rose qui n'a jamais cessé de clamer comment le timbre de voix de Rob Halford a pu l'inspirer). En bref, du bon gros hard rock un tantinet plus bourrin que celui des seventies (ben oui, en 17 ans le thrash, le punk et le heavy sont passés par là...).
Mais ce n'est pas tout et les Américains auraient pu nous livrer un quelconque album de hard brisant ainsi l'espoir de nos amis hardeux, sauf que Appetite For Destruction est un pur chef d'oeuvre du métal et du rock en général ; du musclé "Welcome to the jungle" et son intro frémissante (mon petit frère devient tout fou lorsque le riff énormissime arrive) au magnifique "Rocket Queen" (divisé en deux parties bien distinctes), en passant par "It's so easy" et son chorus grungesque, "my Michelle" et son riff d'intro génial, "Paradise city" et sa fin chaotique sans oublier l'innénarable "Sweet child O mine" ballade puissante magnifique... Bon on arrête sinon on va les faire toutes...
Musicalement, le jeu de guitares est ultra devellopé et basé sur un enchevêtrement entre la guitare de Slash et celle guitare de Izzy Stradin, la basse de Duff est discrète mais présente et bien souvent ronronnante dans un registre assez eloigné du métal, la batterie de Steven Adler est claquante et enfin le chant de Axl est... particulier, beaucoup de personnes ont du mal à accrocher au grain ultra aigu de la voix de mister Rose mais moi, pour ma part, je le trouve excellent et l'ami Axl n'oublie pas de changer parfois pour retomber dans les graves ("It's so easy").
Un album que tout fan de hard ET de rock (ne croyez pas vous en tirer comme ca !) se doit de posséder, le renouveau rock 'n' roll de la fin des eighties, et puis n'oubliez pas, au début des années 90, seuls deux groupes pouvaient tenir tête à Nirvana : Metallica et nos chers Guns, alors, si cela ne vous a pas encore convaincu, je ne sais pas ce qu'il faut faire d'autre...
Un IN-DIS-PEN-SABLE (à emmener partout avec soi).

181Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 14:49

alphie712

alphie712
Black Sabbath Talent Aiguille


ALBUMROCK.NET



Peu de groupes sont capables de prétendre à l'excellence dès leur premier essai. Mais les Guns N' Roses, eux, le peuvent, et avec quel brio. D’ailleurs, les chiffres parlent d'eux-mêmes : Appetite For Destruction s'est écoulé à plus de 28 millions de copies, ce qui en fait la plus grosse vente de tous les temps pour un premier album (ou la deuxième, selon des sources divergentes). Il a également été certifié 18 fois disque de platine aux Etats-Unis. Un succès impressionnant et amplement mérité, tant cette galette figure parmi les incontournables du hard rock. A l'heure de la sortie de Chinese Democracy (le disque que plus personne n'espérait), retour obligatoire sur les débuts tonitruants d'Axl, Slash et les autres...

A l'époque de l'enregistrement de cet album, les Guns n'étaient déjà plus de parfaits inconnus. Cela faisait belle lurette qu'Axl Rose et ses potes menaient une vie dans le plus pur style rock n' roll, entre concerts dantesques, dope, sexe, alcool et nuits interminables d'excès en tous genres. Reclus dans un immeuble désaffecté, les cinq pieds nickelés du hard vivaient au jour le jour dans une totale précarité, prenant au pied de la lettre le style de vie vanté dans leurs chansons. Constamment fauchés, ils passaient la plupart de leurs journées à inventer des combines pour se dégotter un peu d'oseille, et la plupart de leurs nuits à tout claquer dans des orgies interminables. Il leur arrivait même fréquemment de coucher avec des grouppies uniquement pour pouvoir leur emprunter de l'argent. Mais n'oublions pas qu'avant d'être des épicuriens nihilistes, les Guns étaient des rockeurs. De purs fauves abreuvés de rock heavy et de blues, imprégnées par les Aerosmith, New York Dolls, AC/DC et autres Led Zeppelin, mais avec en plus un petit côté fuck 'em all qui n'allait pas sans rappeler les Ramones et autres Pistols. Rien d'étonnant donc à ce que Geffen se soit jeté sur la bête en balançant 75.000 $ d’avance, bille en tête, à Rose. Mais le plus dur restait encore à accomplir : parvenir à restituer en studio toute l'énergie dégagée par ces véritables bêtes de scène en live.

Pour faire patienter les fans jusqu'à la sortie du disque, Geffen leur livre en pâture un court EP live de 4 titres intitulé Live ?!*@ Like A Suicide (aujourd'hui absolument introuvable). Une fois la plèbe calmée, l'enregistrement parvient à débuter dans une relative sérénité. Relative, évidemment, quand on connaît le mode de vie et les travers des Guns. C'est à Mike Klink qu'incombe la lourde tâche de produire le disque et donc de canaliser les cinq joyeux chevelus, et sa première décision est sans appel : pas de dope pendant l'enregistrement. Qu'à cela ne tienne : les seringues sont illico remplacées par des bouteilles... et l'enregistrement patauge bien vite dans la médiocrité, malgré le relatif sérieux de la bande. Le producteur, soucieux de ce piètre résultat mais conscient des capacités phénoménales de ses nouveaux poulains, se laisse entraîner dans leurs jams alcoolisés nocturnes et est immédiatement saisi par l'alchimie qui se dégage de leur jeu d'ensemble. Il prend alors une décision assez unique : enregistrer chaque chanson en une seule prise globale, sans segmenter les séances musicien par musicien. Ainsi, chaque journée de travail se répète sur le même modèle : le groupe joue ensemble l'intégralité de l'album à deux reprises, et Klink enregistre le deuxième passage. C’est ce qui donne à Appetite For Destruction cet aspect de gigantesque set improvisé, joué totalement à l’instinct et doté d’une énergie constamment maximale.

A sa sortie en 1987, le disque est pourtant loin de connaître le succès escompté. La faute, en grande partie, au dessin original de la pochette. Une peinture de Robert Williams intitulée “Appetite For Destruction” (qui est bien sûr à l’origine du nom de l’album), imposée par Axl Rose, représentant l’attaque d’un monstre denté de couteaux sur un robot fornicateur s’apprêtant à violer une jeune vendeuse blonde étendue lascivement sur la chaussée, jambes écartées et culotte roulée, visiblement dans un état de défonce avancée. Geffen se prend de plein fouet les foudres des associations religieuses américaines, et a toutes les peines du monde à exposer l’album sur les présentoirs à disque habituels. Finalement, après de nombreuses supplications de sa maison de disque, Axl Rose accepte de retirer l’artwork tendancieux et de le remplacer par un dessin reproduisant l’un de ses tatouages, une croix bardées de 5 têtes de mort pour autant de membres du groupe. La peinture horrifico-lubrique reste néanmoins visible dans le livret de l’actuelle version de l’album. Peine perdue, les ventes ne décollent toujours pas. Cette fois-ci, ce sont les médias qui refusent de relayer le premier single, “Welcome To The Jungle”. La réputation du groupe, ses addictions, ses textes sulfureux et son goût pour la provocation continuent à choquer la puritaine Amérique, au point que les Guns se retrouvent interdits d’antenne durant presque un an. Comme souvent, le déclic tient quasiment de la légende. David Geffen en personne se décide à appeler MTV pour les conjurer de passer le clip au moins une fois. La chaîne finit par s’exécuter, et le single des Guns se voit diffuser… un Dimanche à 4 heures du matin. Mais contre toute attente, le standard de MTV se retrouve assailli de demandes pour rediffuser le clip. En quelques semaines, les Guns N’ Roses se retrouvent à la fois en rotation lourde sur MTV et en tête des ventes du Billboard. On connaît la suite de l’histoire.

“You know where you are ? You’re in the jungle, baby ! You’re gonna diiiiiiie !”. Dès que les premières notes de “Welcome To The Jungle” sont lâchées, la messe est dite. Le single qui ouvre désormais tous les concerts des Guns est un parfait condensé de leur essence. Une voix énorme, d’une tessiture peu commune (Axl est facilement capable de chanter sur 4 octaves différents, et “It’s So Easy” est tellement grave qu’elle semble être entonnée par quelqu’un d’autre), d’un timbre éraillé et gouailleur proprement inimitable, d’une verve et d’une expressivité rarement vues auparavant. Un entremêlement de guitares fait de riffs à la fois hilares et saignants, au sein desquels les solos imprévisibles de Slash s’échappent pour onduler autour de l’ossature rythmique, répondant à un Izzy Stradlin dopé au blues. Une basse volumineuse qui claque et rebondit en cadence au rythme d’une batterie lourde survitaminée, emmenées par la paire d'éthylo-addicts Duff Mc Kagan et Steven Adler. Avec une telle base, enchaîner les tubes devient un jeu d’enfant et les Guns ne se font pas prier. Tous les titres débordent d’une énergie semblant inépuisable, possèdent un refrain aussi remarquable que facile à entonner, et pourtant sont suffisamment dissemblables pour éviter la redondance. Sans compter des moments purement anthologiques : le riff sautillant de “Welcome To The Jungle”, les giclées électriques ultra-rapides sur les couplets de “It’s So Easy”, les martèlements d’enclume pesants de “Out To Get Me” avec un Steven Adler en roue libre, le jam débridé qui conclue le terrible hymne de stade qu’est “Paradise City”, le riff anthologique de “Sweet Child O’ Mine”, les envolées zeppeliniennes de “You’re Crazy”, comment ne pas en oublier ? Plus généralement, l’impressionnante collection de riffs présente dans Appetite For Destruction est un véritable modèle pour tout amateur de hard rock qui se respecte. Chacun d’eux marque au fer rouge sa chanson et se place d’emblée comme un classique, que chacun s’efforcera de reproduire du mieux qu’il peut au fond de sa cave. Quant à Slash, il se place avec ce disque comme l’un des meilleurs guitaristes qui soit. Sa technique parfaitement en place, son côté à la fois chaotique et bluesy, ses accélérations frénétiques qui retombent toujours sur leurs pattes, ses envolées tantôt très courtes, tantôt interminables, en font l’un des guitaristes les plus doués et les plus appréciables de sa génération et de toutes celles à venir.

Le ton de l’album est volontairement provocateur, abordant sans vergogne des thèmes comme la drogue, le sexe, la violence, la vie au jour le jour, mais aussi l’amour déçu. Le tout se pare souvent d’un humour assez jouissif, comme lorsque Axl hurle “I wanna hear you scream !” puis qu’il mime lui-même un orgasme spasmodique dans “Welcome To The Jungle”. Plus loin, c’est la tranche de vie d’une de ses ex, accro au sexe et à l’héroïne, qui est décrite avec une férocité jubilatoire dans “My Michelle”. L’héroïne est évoquée comme un ami désiré et irremplaçable dans “Mr Brownstone”. Puis plus loin, Rose étonne par sa sensibilité presque fleur bleue dans les paroles nostalgiques et tendres de “Sweet Child O’Mine”, avant de rebondir sur une ode à la luxure et à la débauche avec le monstrueux et complexe “Rocket Queen” qui se charge de clore les hostilités. La légende (encore) veut que les bruits de jouissance féminine entendus au milieu de la chanson ne soient pas simulés, mais bel et bien réels : il s’agirait d’un enregistrement sauvage d’Axl en train de copuler avec une roadie, que Mike Klink aurait effectué en cachette.

Appetite For Destruction est un immense album de hard rock, à ranger aux côtés des II et IV de Led Zeppelin, du Paranoid de Black Sabbath ou encore du Rocks d’ Aerosmith. Si après un tel album, vous ne sombrez pas dans le rock heavy, on ne pourra plus rien faire pour vous.



Dernière édition par alphie712 le Lun 9 Fév - 3:21, édité 1 fois

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Pas sur l'album, évidemment mais un grand live de Slash et Axl sur cette reprise de Dylan à un hommage à Freddie Mercury. Enormissime !

185Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 15:44

pilou

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QUEEN - A night at the Opera - 1975

Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Queen_10

Ahhh l'éternel débat pour savoir si Queen est un groupe de rock, ou une machine à aligner les tubes de variet avec grattes énervées....
Pour ma part, je crois que comme beaucoup de groupes, il y a des eux, selon la période. Queen a débuté comme un groupe de rock, certes fantasque, grandiloquent, théâtral, puis a versé (sombré diront certains) dans la musique facile et commerciale à partir du début des 80's.
Quoiqu'il en soit, Freddy Mercury demeure un incroyable frontman et une voix inégalée dans son style, et Brian May est un très grand guitariste. Pis bon, cet album est un vrai incontournable, et contient cette pépite (trop passée à la radio) qu'est Bohemian Rhapsodie, étourdissant morceau à la structure d'une oeuvre classique, mini opéra rock qui conte une histoire qui tranche avec les textes par trop simplets dont le rock et la pop nous gratifient depuis 50 ans ;-)


From WIKI
L'album A Night At The Opera est un album du groupe Queen, sorti en 1975. Cet album fut leur disque le plus populaire. Plus de 9,5 millions de copies furent vendues à travers le monde dont 3,6 millions en Amérique (l'album gagna le rang de triple disque de platine le 14 novembre 2002). L'album fut le fruit du travail commun de production de Roy Thomas Baker et du groupe. Le 21 novembre 2005 en hommage au 30e anniversaire du disque l'album fut relancé, accompagné d'un disque DVD. Tout comme A Day at the Races, Le nom de cet album est inspiré de celui d'un film des Marx Brothers.
Il contient le titre-tube Bohemian Rhapsody, écrit par Freddie Mercury.

Liste des pistes
Death On Two Legs (dedicaced to...) (3.43)
Lazing On A Sunday Afternoon (1.07)
I'm In Love With My Car (3.05)
You're My Best Friend (2.52)
'39 (3.31)
Sweet Lady (4.04)
Seaside Rendezvous (2.16)
The Prophet's Song (8.21)
Love Of My Life (3.38)
Good Company (3.23)
Bohemian Rhapsody (5.53)
God Save The Queen (1.15)

Personnel
Freddie Mercury (chant et piano)
Brian May (guitares et chant)
Roger Taylor (batterie, percussions et chant)
John Deacon (basse)

Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Queen_11

From Destination rock
Pour une fois, une chronique qui, si son fond est bon comme à l'accoutumée, est assez mal écrite, qui plus est par un fan transi ;-)

L'Album de la consécration pour Queen. Ce quatrième album du groupe anglais est celui où il laisse exploser l'incandescence et la grandiloquence de sa musique.
On retrouve beaucoup de style, dans cet album, mélangé pour donner une alchimie unique et extraordinaire.
Toute la créativité du duo Freddie Mercury/Brian May est libérée dans ce disque, John Deacon et Roger Taylor qui sont de très bon musiciens ne sont pas en reste et apportent leur pierre à l'édifice en composant chacun une chanson.
Pour l'époque, ils arrivent à des effets vraiment incroyables, le travail de studio est tout bonnement merveilleux: le son, les arrangements, tout est parfait et rien n'est superflu. C'est d'autant plus épatant qu'à cette époque les effets en studio étaient quasi inexistants et les musiciens devaient alors déployer des trèsors d'imagination pour arriver au résultat escompté.
Les parties de chants à plusieurs voix sont ici utilisées à leur parosixme, tout comme les parties de guitares harmonisées (marque de fabrique May, qui peut aller jusqu'à 10 parties superposées pour former un solo magistral!).

Voici un petit passage en revue titre par titre de l'album qui mérite amplement que l'on s'attarde quelques instants dessus :
Death On Two Legs (Dedicated To...) débute l'album avec une intro lyrique au piano stoppée par des guitares énervées, ce premier titre est une entrée en matiére tout simplement géniale. C'est une habitude chez Queen de débuter un album avec un titre fort (comment oublier le riff explosif de Keep yourself Alive sur Queen I ou encore le monumental Brighton Rock de sheer Heart Attack). Cette chanson dédiée à leur ancien producteur qui a profité d'eux, permet de voir ce que ressent Mercury à ce sujet et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il ne mache pas ses mots ("But now you can kiss my ass goodbye/Feel good are you satisfied?/Do you feel like suicide?/(I think you should)"). La qualité musicale de cette chanson est impressionante, chanson très rock qui mélange piano et gros riffs de guitares; pour l'anecdote le riff de guitare a été trouvé par Mercury au piano et ensuite repris et distordus par May. C'est une des chansons les plus dures du répertoire du groupe et les autres membres n'étaient pas vraiment chauds pour la composer, vu les paroles hautes en couleurs et surtout véhémentes du chanteur...

Lazing On A Sunday Afternoon est un petit bijou décalé, qui tranche totalement avec la précédente par son ton insouciant et léger, avec sa voix enregistré façon phonographe typé années 20/30 et l'utilisation du trio piano/basse/batterie sans guitare qui ne fait son apparition qu'à la fin avec un solo qui enchaine avec...

I'm In Love With My Car, titre hard rock écrit et chanté par Taylor (d'ailleurs en live il assure les parties de chants et de batteries) est une ode bien rock et macho à sa voiture. C'est l'occasion d'apprécier la voix rocailleuse de Taylor qui assure et nous offre un titre gonflé à la testostérone.

You're My Best Friend: c'est au tour du timide John Deacon de composer et c'est non pas sur sa basse qu'il l'a trouvé mais sur un piano (il joue d'ailleurs du piano dans le clip). Ce titre change encore la donne, avec sa mélodie pop imparable et son texte à la gloire de sa meilleure amie qui devint sa femme par la suite.

'39 est une excellente chanson accoustique écrite et chantée par May où il laisse sa plume errer dans un texte Science fiction racontant l'histoire d'un astronaute qui part en exploration pendant 1 an et qui se rend compte une fois revenu sur terre qu'une cenatine d'année se sont écoulées pendant son absence. Brian nous démontre ici ses talents de songwriter et son aisance à composer sur une guitare acoustique des titres folk.

Sweet Lady revient au rock pur et brut. Une compo bien péchue et bien fichue où ils s'en donnent à coeur joie surtout dans le final. Ce morceau de bravoure met une fois de plus en avant le talent de chaque musiciens.

Seaside Rendezvous tout comme Lazing On A Sunday Afternoon a ce côté désuet et décalé que maitrise si bien Queen. C'est là une des grandes forces du groupe : cette faculté à ne pas se prendre au sérieux sur des titres tels que celui-ci et on prend un réel plaisir à rentrer dans leur délire. A noter aussi le travail exceptionnel du guitariste qui retranscrit un ensemble jazz à l'aide de sa fameuse red special, magistral!

The Prophet's Song: cette chanson épique née d'un travail acharné de Brian suite à un rêve, est un titre excellent autant au niveau de l'ambiance, des différentes parties que de la durée (8'21 quand même). Elle commence tout doucemment à la guitare sur laquelle se greffe la voix jusqu'au moment où se durcit et l'ambiance se fait plus lourde. La voix de Mercury s'y fait énervé e et les pré refrains me donnent des frissons à chaque fois! L'utilisation de choeurs est très présente ici pour les refrains et avant le break qui est monumental, Uniquement composé de chant emmélés les uns aux autres et utilisant à merveille la stéréo en alternant les voix de droite à gauche ou en faisant des effets de pan excellents. Ce titre qui mériterai d'être plus connu, les composants "Queeniens" sont ici présent cette grandiloquence, ce mélange de style et surtout la densité globale du morceau.

Aprés l'avalanche de décibels, viens ensuite le tour d'un Love Of My Life qui rapelle que Freddie était un grand romantique et qu'il pouvait à l'aide de son piano et de sa voix créer des chansons mémorables qui touchent l'auditeur en plein coeur. Après une intro guitare accoustique/harpe, la chanson débute et May et Mercury nous démontrent, s'il en était besoin, qu'ils savent utiliser au mieux leur talent pour faire resortir toute l'émotion dont a besoin une chanson telle que celle-ci. Un vrai bijou et je ne parle même pas du solo...

Goof Company: tiens, revoici le banjo de Bring Back That Leroy Brown de sheer Heart Attack un morceau délirant où May nous montre ses talents au banjo et nous rapelle qu'il faut toujours bien être accompagnés.

Nous y voilà : LE titre phare de l'album, de la carrière de Queen l'opéra rock Bohemian Raphsody une chanson à tiroirs avec trois parties distinctes rock, opéra et hard rock. Mais tout le monde la connait en plus elle apparait dans le "party on" Wayne's World. Je pourrais écrire des pages sur cette chanson que vous connaissez déjà, mais je me contenterais juste de dire que c'est un pur chef d'oeuvre de 5'55 où le groupe met en avant tout les ingrédients de Queen : une composition poussée, une voix unique, une grandiloquence exacerbée, une puissance alliée à une maîtrise des parties plus douces et surtout un talent monstre! Ce titre épique restera le classique du groupe la chanson a connaître et surtout celle qui représente le plus la personalité du groupe.

L'album se termine sur un très électrique God Save The Queen qui cloturera par la suite leur concert.

En prenant le risque de pousser au maximum les explorations musicales et en offrant un album hétéroclite le groupe, qui était sur la paille à ce moment là, a tenté le tout pour le tout et a réalisé son chef d'oeuvre. A Night At The Opera est un fourre tout de génie où malgrè les différences des morceaux il existe une cohésion incroyable.
Cet album est à posséder absolument c'est une page de l'histoire du rock qui est offerte à nos oreilles. Un grand album pour un grand groupe.

Très bonne chronique sur Inside rock:
"Production la plus importante depuis le Sgt Pepper des Beatles, d'un coût scandaleux à l'époque, l'album est pourtant un chef d'oeuvre qui échappe à toute catégorisation et un record de ventes pour Queen...comme quoi, une nuit à l'opéra...."
http://www.inside-rock.fr/A-Night-At-The-Opera.html

Bohemian Rhapsodie en concert au Japon, 1982

186Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 16:02

berny

berny
Taulier de la Taulière, admin
Taulier de la Taulière, admin

Euh Alphie et Pilou ...
Sincèrement merci pour toutes ces chroniques mais vous ne pensez pas que le rythme est trop élevé. On a à peine fini avec une chronique que déjà une autre arrive. Perso, je pense que une à deux chroniques par semaine serait un bon rythme qui nous permetterai de donner chacun son avis sur l'album, de tout lire mais aussi de downloader si on ne connait pas, et de se faire une opinion. Qu'en pensez-vous ?

187Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 16:03

pilou

pilou
jamais content

Un petit spot sur une originalité de Queen, la célèbre guitare de Brian May: la "Red Special":

Parmi les guitaristes de rock célèbres – les guitar heroes – Brian May a une particularité : sa guitare, la Red Special, est un modèle unique qu'il a fabriqué avec l'aide de son père, à l'âge de 16 ans - la Stratocaster de ses rêves coûtant trop cher. Les diverses spécificités de cette guitare, notamment un montage hors des standards de ses micros, expliquent largement le son très identifiable de Brian May.
L'originalité de l'électronique de sa guitare offre la possibilité d'ouvrir indépendamment (et donc concurremment) les trois micros et d'inverser leur phase, ce qui permet une très grande variation du rendu, mettant en valeur, selon la configuration, les basses et les médiums ou les médiums et les aigus et de le faire très rapidement.

La Red Special est un modèle unique, fabriqué à la main avec des pièces neuves et de récupération. Cette guitare a ensuite été copiée par plusieurs luthiers indépendants et l'on trouve dans le commerce des répliques officielles fabriquées en grande série.

Le nom de Red Special (littéralement « Spéciale Rouge ») vient de la couleur particulière brun-rouge de la guitare. Celle-ci fut peinte à la main et de multiples couches de vernis plastique viennent la protéger.


Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Brian_10

188Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 16:12

pilou

pilou
jamais content

berny a écrit:Euh Alphie et Pilou ...
Sincèrement merci pour toutes ces chroniques mais vous ne pensez pas que le rythme est trop élevé. On a à peine fini avec une chronique que déjà une autre arrive. Perso, je pense que une à deux chroniques par semaine serait un bon rythme qui nous permetterai de donner chacun son avis sur l'album, de tout lire mais aussi de downloader si on ne connait pas, et de se faire une opinion. Qu'en pensez-vous ?

Que tu as raison ;-)
Ce ouikende, c'est ma façon de lutter contre le froid (eh oui, le gars du fioul nous a fait faux bond samedi, c'est reparti pour un tour et ça pèle sec dans la maison, autour de 8° arf !!!.....)
Pour compléter, je dirais que comme il n'y a quasiment jamais de post pour rebondir sur un disque, donner un avis etc, je me suis dit que les gens se contentaient de lire, de prendre ce qu'ils voulaient, pis zou.
D'ailleurs j'ai fait un autre topic pour lister tout ce que propose ce topic, en précisant qu'il était aussi là pour recueillir des désiderata d'albums, et à ce jour zéro proposition. J'en ai déduis que ceux que ce topic intéressaient nous laissaient faire, doc et moi.
Bon, il est clair qu'en ce moment, la zique est à peu près mon seul loisir, ce qui fait que j'ai le temps d'écouter les albums au fur et à mesure.
Mais t'as raison, j'en ai fait trop, trop vite ces derniers temps. Qui plus est, je m'aperçois que plus j'en fait, plus j'ai d'idées pour d'autres, et envie de vite partager tout ça ;-)
Allez, on calme la bête. Le plus drôle est que je me disais "Berny va être fou, il a plein de taf pour Oz music"... ARF ARF !
Que cela n'empêche personne de poster sur tel ou tel album, y compris "chroniqué" il y a plusieurs pages !

189Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 16:14

pilou

pilou
jamais content

Arf je viens de remonter le topic: 9 albums dans le week end, depuis vendredi soir !!!
Il a raison le Berny ;-)

190Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 17:21

alphie712

alphie712
Black Sabbath Talent Aiguille

OK lol
J'ai à peu près tout lu et j'ai écouté ( ou réécouté) beaucoup d'albums cités ici...
Ce qui a d'intéressant, c'est qu'après avoir lu des critiques ou commentaires, on redécouvre les oeuvres.
Le truc un peu emmerdant c'est que la verticalité du topic n'encourage pas les commentaires ou alors il faut revenir quelques pages en arrière et ça risque d'être total bordélique...

Mr Green

191Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 17:28

Vero

Vero
Taulière du Taulier, admin
Taulière du Taulier, admin

ou alors pkoi ne pas créer un topic par album, apres tout, on ne paie pas plus si on en ouvre un en plus Mr Green
et dans ce cas ajouter un salon de plus qui s'appellerait "histoire de la bonne zik"

http://www.culture-et-confiture.com/

192Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 20:51

pilou

pilou
jamais content

Tout comme Alphie..... comme j'arrive à suivre, c'est vrai que je ne me posais pas trop la question....
Pis y'a aussi cet aspect redécouverte de tas d'albums, y compris quand je vais chercher les textes que je mets ici, et où, en toute humilité, j'apprends beaucoup de choses passionnantes. DU coup, comme avec un bon bouquin, on tourne la page et la suivante et ça devient un poil boulimique ;-)

On peut en effet ouvrir un salon, et mettre un topic par album.
Ce sera indéniablement plus propre, permettant à n'importe qui de poster sur n'importe quel album sans polluer un autre débat ou même simplement la "verticalité" des pages d'un même topic.

Mais du coup, si on veut faire propre, quel taf pour refaire un salon avec les presque 50 disques déjà évoqués.... LOL
Cela dit je veux bien m'y mettre, àa aura pour effet de limiter le rythme de mes posts...LOL
Si on peut, comme simple membre, rechoper ses posts et en faire un topic, ce n'est jamais que du copier coller....
On repart du début, et on pète les pages de ce topic au fur et à mesure.

193Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 21:04

alphie712

alphie712
Black Sabbath Talent Aiguille

Je pense qu'il faut qd même garder ce topic tel quel. Un quidam qui débarque a une vue d'ensemble sur une fabuleuse discothèque (il me semble d'ailleurs que j'ai vu ces derniers jours un nombre anormal d'invités... lol )
Quitte à poster chaque album (en double donc ) dans un seul topic pour les réactions...

194Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 21:23

pilou

pilou
jamais content

Je viens de faire un test, ce sera assez long: prendre les posts un par un, refaire les gras, couleurs, remettre les photos et youtube, mais c'est faisable. Le travail est mâché: textes et photos sont déjà là. Mais ce sera beaucop de clics de souris quand même.

Je propose qu'on continue pour le moment sur ce topic, le temps que je remette tout sur l'autre salon. Et comme Alphie, je suis assez pour qu'on garde ce topic ci, qui certes est un peu lourd pour venir commenter plusieurs pages après un album évoqué, mais qui a un immense mérite: une ballade dans le temps, au hasard du fil des pages. Alors qu'un topic unique par album, on y va seulement si le titre du topic plait...

Si ça le gonfle ou qu'il n'a pas le temps, je peux aussi m'occuper de bouger les albums chroniqués par Alphie, en reprécisant que les commentaires en début de chaque post d'album sont de lui. Ca prendra un peu de temps, mais on n'est pas pressés...

Les quelques posts des uns et des autres, ben soit chacun les remettra une fois les topics refaits, soit le m'en charge aussi, en précisant qui commetait (puisque tout va apparaitre sous mon pseudo).

Ca roule ?

195Histoire de la bonne zique ! - Page 8 Empty Re: Histoire de la bonne zique ! Dim 8 Fév - 21:25

pilou

pilou
jamais content

Tain il a raison Alphie: en moins de 20 pages, on a quand même une cinquantaine d'albums de oufs, et en effet un sacré début de fabuleuse discothèque....

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