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les voix blanches: florent marchet, david laforge, boetch

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julien

julien
juju d'carotte

article de libération de ce jour, même que chuis jaloux parcequ'ils ont écrit avant moi un article parlant de david laforge et de florent marchet...
le trosième, connais pas (encore...)

mais faut me laisser le temps de me remettre de mon coup de coeur pour le rio baril de florent marchet et de plonger dans la musique de laforge, que j'ai acheté après une petite dizaine de mn d'écoute et qui est sur ma liste des concerts à faire!!

pour florent marchet, pour de vrai, et mon petit tour d'horizon sur le net va dans mon sens, c'est un très très chouette album, les musiques sont vraiment superbes et vous parlent autant que les textes...



"Les voix blanches
Petits cousins de Katerine et de Dominique A, ces auteurs-compositeurs français attendent leur heure.
Dominique A, Katerine et Miossec doivent se sentir moins seuls. Douze ans après avoir été propulsés fers de lance d'une nouvelle chanson française ne faisant aucunement écho à la précédente (celle des Souchon, Sheller, Chedid), ils n'ont jamais tant été cités en modèles par une pléiade d'artistes qui pourraient être leurs petits frères. Cousinant avec la branche plus souchonienne des Mathieu Boogaerts, autre influence de cette dernière décennie décomplexant Albin de la Simone, Fabien Martin ou Miro, ces lecteurs trentenaires des Inrocks jettent pareillement des ponts entre Barbara et Joy Division, Caussimon et Elliott Smith, Dutronc et Mac Cartney, les années 1960 et la pop anglaise.
Exploration. On pourrait bien sûr trouver des points communs avec Louis Chedid ou Yves Simon dans cette délicatesse du chant limite affectée. Si elles n'ont pas la personnalité de Michel Jonasz ou de Julien Clerc, ces «voix blanches» se distinguent par l'exploration qu'elles font de réminiscences pop dans les contraintes du français. «Chanter, du moins pour un garçon, c'est être suspendu entre les deux sexes, dit Bertrand Betsch dans l'ouvrage qu'il vient de publier aux éditions de la Machine à cailloux, la Tristesse durera toujours (lire page suivante). Je n'aime pas trop les garçons qui chantent avec leurs testicules ou qui descendent trop bas dans les graves. Je trouve que les voix graves écrasent la mélodie. Je préfère de loin ceux qui aiment flirter avec les cimes : Balavoine, Tino Rossi, Christophe, Robert Wyatt, Antony and the Johnsons, Roy Orbison, etc.»
Cette saison, à côté du premier album de Versari, ex-Hurleurs sous perfusion Dominique A, Bertrand Betsch fait partie de ces noms auxquels il ne manquerait que de se radicaliser pour une sortie tubesque à la Katerine avec l'album Robots après tout (2006) . Avec son deuxième disque, l'ambitieux Rio Baril , aux airs de concept album, Florent Marchet, après avoir invité Miossec sur son premier disque, continue de faire acte d'allégeance en invitant Katerine et Dominique A sur un titre écrit avec un autre Cathrine (l'écrivain Arnaud Cathrine, pour On a rien vu venir).
«Fantasme». Trois ans après l'album Gargilesse, l'écriture mélodique de Florent Marchet s'est épanouie sur une production à la maîtrise impressionnante (cordes enregistrées à Sofia et mixage à L.A. par Ryan Boesch cf. Eels , pour un disque couché «à la maison», dans le Berry). Mais si son sens du single pop-rock est toujours aussi efficace (Rio Baril, la Chance de ta vie, France 3), son goût des lectures musicales (J'ai 35 ans, Tout est oublié) risque de le rendre bavard au long de quinze titres en fondu enchaîné. «On fantasme toujours sur le nouveau disque d'un artiste qu'on aime bien, on voudrait que ce soit le même en mieux, mais on ne vit pas avec lui, commente Florent Marchet . A partir de ma rencontre avec Arnaud Cathrine, j'ai rêvé d'un album écrit et enregistré pendant six mois dans ce qui me caractérise, un goût de la littérature américaine croisé avec des pianos et des guitares rock-folk.»
Découvert lors d'une tournée avec Mendelsohn et Françoiz Breut, Bertrand Betsch ne s'est pas embarrassé de telles questions. Avec le fidèle Hervé Le Dorlot, il a enregistré son quatrième album, la Chaleur humaine, également à la maison, mais avec un sens de la production pour le moins minimaliste. Après le très réussi Pas de bras, pas de chocolat, le dernier-né laisse un goût d'inachevé. Peut-on se contenter d'être un bon auteur (Au cinéma, Mon ami, en plus d'une reprise de Bang Bang ) ? «Je fais chaque album contre le précédent. On m'avait reproché que les chansons de Pas de bras, pas de chocolat étaient évincées par la production. Là, on a visé la sobriété. Celles de la Chaleur humaine me semblent assez fortes pour se défendre toutes seules. Aujourd'hui, tout est super produit. Alors, là, c'est jeté. A l'avenir, extrapole Betsch, crise du disque aidant, je pense que les chansons vont de plus en plus être publiées comme ça, sur le site des artistes.»
Causticité. Dans des arrangements et une production à l'élégance pas ramenarde, le bohème David Lafore est une des plus belles surprises qu'il nous ait été donné d'entendre depuis longtemps. Entre tendre causticité à la Gainsbourg première période et détachement glabre mélancolique à la Vian, il serait plus proche de Katerine que de Dominique A ou Miossec, quand il effectue ses premières parties en caleçon, chaussures et chaussettes sur une chanson grivoise («Pour la fête des mamans/Faites un cadeau charmant/Offrez-lui un cunni/ 20 francs»). «C'est mécanique, analyse le Marseillais, comme quand un chien te court après en aboyant, tu te mets à courir. La plupart de mes chansons sont tristes, voire nostalgiques, pour employer un gros mot. Sur scène, je serais gêné de les présenter telles que je suis quand je les écris. Ce qui explique cette envie de n'importe quoi.»
A partir de phrases entendues dans un hôpital psychiatrique («J'ai massacré tout un pays», une femme à propos de son frère), il fait des chansons sans âge, de berger (Au bord de la mer), avec des collages à la Apollinaire («Un baiser une bombe/De ta bouche explose/Sur ma bouche en plein jour» : deux textes croisés). Deux ans et demi après son premier album, David Lafore, depuis peu parisien, se situe dans l'exact compromis de ce que l'on aime de Florent Marchet et de Bertrand Betsch."

http://lalbum.over-blog.com

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