Universal Music annonce aujourd'hui l'acquisition de la branche musicale du groupe Bertelsmann, BMG Music Publishing, pour 1,63 milliard d'euros. La filiale de Vivendi ravit ainsi la première place au classement des éditeurs de musique devant sa rivale EMI. Bertelsman justifie la cession de sa division musicale par la nécessité de lever des fonds pour financer le rachat d'une participation de 25% détenue dans son capital par le Groupe Bruxelles Lambert.
« L'acquisition de BMG Music Publishing est une opportunité unique de développer notre activité d'édition musicale et d'accroître la valeur d'UMG au moment où le marché de la musique se redresse, porté par les innovations technologiques et les ventes de téléchargement », déclare Jean-Bernard Lévy, président du directoire de Vivendi, dans un communiqué.
Universal, qui comptait déjà comme la première maison de disques au monde, voit un intérêt tout particulier à asseoir sa position d'éditeur. Contrairement à la maison de disques, dont les affaires s'arrêtent - comme son nom l'indique - à la vente de disques, les revenus de l'éditeur sont générés par les concerts ainsi que les droits pour la radio, la télévision ou le cinéma. L'acquisition de BMG permettra à Universal d'ajouter plus d'un million de titres à son catalogue.
Les deux sociétés profitent de cette acquisition pour solder leur différend relatif au service d'échange de fichiers Napster. Bertelsmann est en effet poursuivi depuis trois ans par divers éditeurs et maisons de disques, dont Universal, qui l'accusent d'avoir encouragé le téléchargement illégal en garantissant des prêts financiers souscrits par Napster. Le groupe a finalement accepté de verser la somme de 60 millions de dollars à Universal.
L'acquisition devrait être bouclée d'ici la fin de l'année, une fois que les autorités européennes et américaines de la concurrence auront donné leur accord. Avec un chiffre d'affaires de 371 millions d'euros en 2005, BMG comptait pour environ 2% des résultats du groupe Bertelsmann.
arf de mouarf
« L'acquisition de BMG Music Publishing est une opportunité unique de développer notre activité d'édition musicale et d'accroître la valeur d'UMG au moment où le marché de la musique se redresse, porté par les innovations technologiques et les ventes de téléchargement », déclare Jean-Bernard Lévy, président du directoire de Vivendi, dans un communiqué.
Universal, qui comptait déjà comme la première maison de disques au monde, voit un intérêt tout particulier à asseoir sa position d'éditeur. Contrairement à la maison de disques, dont les affaires s'arrêtent - comme son nom l'indique - à la vente de disques, les revenus de l'éditeur sont générés par les concerts ainsi que les droits pour la radio, la télévision ou le cinéma. L'acquisition de BMG permettra à Universal d'ajouter plus d'un million de titres à son catalogue.
Les deux sociétés profitent de cette acquisition pour solder leur différend relatif au service d'échange de fichiers Napster. Bertelsmann est en effet poursuivi depuis trois ans par divers éditeurs et maisons de disques, dont Universal, qui l'accusent d'avoir encouragé le téléchargement illégal en garantissant des prêts financiers souscrits par Napster. Le groupe a finalement accepté de verser la somme de 60 millions de dollars à Universal.
L'acquisition devrait être bouclée d'ici la fin de l'année, une fois que les autorités européennes et américaines de la concurrence auront donné leur accord. Avec un chiffre d'affaires de 371 millions d'euros en 2005, BMG comptait pour environ 2% des résultats du groupe Bertelsmann.
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