1. Je fais semblant
2. J'm'attendais pas à toi
3. Panne de mélancolie
4. Lettre au père Noël
5. Raconte-moi
6. Adieu
7. Gosses en cavale
8. Va où tu veux
9. Notre plus beau visage
10. Où sont les rêves
11. Peuple impopulaire
12. Ma maison de papier
L'avis de la Fnac
Ce disque de Patrick Bruel est très bon. Pas seulement parce qu'il en a composé toutes les musiques en fermant les yeux et en pensant très fort à celles des films de Sautet. Pas seulement parce qu'il en a écrit tous les textes après avoir accepté de se laisser entortiller dans les spirales de ses vieux carnets. Pas seulement parce que David Moreau et sa belle équipe lui ont concocté un son idéal et chaleureux, qui met en valeur sa voix à fleur de gorge et ses mélodies qui fonctionnent avec un simple arpège mais aiment bomber le torse lorsqu'une rythmique ou des cordes les y invitent. "Des souvenirs devant…" claque et désarme surtout parce qu'il ressemble à l'homme qu'est devenu Bruel, ex-chanteur pour midinettes, acteur à ses heures et joueur de poker qui ne sait pas tricher. À l'heure où la nouvelle chanson française se cherche, il avance à nu et se raconte tel qu'il a toujours été, du rire aux larmes, nostalgique certes, mais le regard rivé sur un avenir qu'il veut croire meilleur. Ses proches connaissent ses travers, un pied dans la marmite de la variété d'antan et l'autre dans celle de la pop anglo-saxonne… Son public est dans la confidence.
Avec "Va où tu veux", "Je fais semblant", "Gosses en cavale", "Où sont les rêves" ou cette "Maison de papier" impossible à chiffonner, il va certainement caracoler dans les hit-parades mais l'important est ailleurs. Dans ces petites vignettes de bonheur, ces notes qui trottent et réconfortent qu'on peut mettre là, dans un coin de la tête, pour iriser la grisaille. Et tous ceux qui ne s'attendaient pas à lui vont devoir s'incliner.
Je suis en train de l'ecouter, je vous en reparle plutard
Vous trouvez pas qu'il est sublime sur la pochette? La maturite lui va tellement bien