Si vous aimez ColdPlay, normalement vous aimerez....
c'est du cold play sans toutefois la voix de chris Martin
Maison de disque : Universal/Vertigo
Année de parution : 2005
Chant, guitare, clavier : Will South
Guitare : Tom Welham
Basse : Adam Wilson
Batterie : Brendon James
Attention : si vous n'aimez pas la musique aux accents britpop pétrie d'arrangements précieux, chargée de mélodies sucrées et relevée d'une voix masculine haut perchée, passez votre chemin, The Invitation ne peut provoquer chez vous que l'écoeurement le plus total. En revanche, si les Travis, Coldplay et autres Keane ne vous rebutent pas, vous trouverez peut-être un intérêt à cet album, premier en date du groupe britannique (comment aurait-il pu en être autrement ?) baptisé Thirteen Senses.
Ce qui frappe tout d'abord, c'est la pochette très soignée et élégante de l'album : voilà enfin un visuel qui donne envie d'écouter ! Très bien, laissons-nous tenter et écoutons. Dès son intro, le premier titre, Into The Fire, se montre réellement enthousiasmant : un piano plaque ses accords tout doucement, puis de plus en plus fort, à mesure que basse, guitare et batterie se joignent à lui. Classique, peut-être, mais du plus bel effet. Suivent un joli couplet et un refrain très atmosphérique, le tout appuyé d'un riff de guitare imparable et inoubliable. Bien sûr, la voix d'angelot du chanteur Will South et la mélodie très pop sirupeuse peuvent laisser dubitatif, mais si on se laisse emporter par la chanson, on ne peut voir venir la fin qu'avec un petit pincement au coeur. En fait, le véritable problème est ailleurs : malheureusement pour Thirteen Senses, leur premier album s'ouvre sur la meilleure chanson, qui laisse donc forcément une impression de vide indescriptible derrière elle. On prendra un certain plaisir à écouter Thru The Glass, Gone, Do No Wrong et The Salt Wound Routine, qui bien que n'atteignant pas l'intensité émotionnelle de Into The Fire, tiennent largement la route. Le refrain de Do No Wrong, notamment, mérite d'être mentionné pour sa fièvre et son élégance. Pour ce qui est du reste de l'album, il s'alterne entre ballades plus ou moins mielleuses et chansons aux accents rock plus ou moins prononcés, sans vraiment parvenir à captiver l'auditeur. Pourtant, chaque chanson prise séparément révèle un assez bon potentiel mélodique, mais leur enchaînement est tout simplement ennuyeux, lassant, et il est presque impossible de rester attentif jusqu'au dénouement de l'album.
Dommage, car si le groupe avait fait preuve d'un peu plus de variété dans ses compositions, s'il avait osé les variations de tempo et d'atmosphères, le résultat aurait été sans nul doute bien plus convaincant. A l'inverse, l'impression que donne The Invitation est d'avoir été policé, formaté, pour que l'ensemble - très homogène au demeurant - ne transparaisse que comme une sorte de bouillie dont rien ne dépasse vraiment, à part bien sûr le très bon Into The Fire. Bref : tout se ressemble, rien n'est vraiment mauvais, les instrumentations sont charmantes, de même que la voix de Will, mais il manque un peu d'originalité pour que le groupe se détache réellement de ses influences.
Agréable à écouter, le premier album de Thirteen Senses pêche par son manque d'audace mais se rattrape quelque peu grâce à des mélodies pop aguicheuses, malheureusement insuffisantes pour en faire un groupe au caractère bien trempé. Pourtant, les compositions recèlent un certain potentiel et on ne saurait espérer qu'un peu plus de maturité pour que Thirteen Senses fasse réellement des émules dans les années qui viennent. Dans tous les cas, un groupe à surveiller.
Thirteen Senses - The Invitation
01. Into The Fire
02. Thru The Glass
03. Gone
04. Do No Wrong
05. The Salt Wound Routine
06. Saving
07. Lead Us
08. Last Forever
09. History
10. Undivided
11. Angels and Spies
12. Automatic
http://musique.krinein.com/Thirteen-Senses-The-Invitation-2698.html
c'est du cold play sans toutefois la voix de chris Martin
Maison de disque : Universal/Vertigo
Année de parution : 2005
Chant, guitare, clavier : Will South
Guitare : Tom Welham
Basse : Adam Wilson
Batterie : Brendon James
Attention : si vous n'aimez pas la musique aux accents britpop pétrie d'arrangements précieux, chargée de mélodies sucrées et relevée d'une voix masculine haut perchée, passez votre chemin, The Invitation ne peut provoquer chez vous que l'écoeurement le plus total. En revanche, si les Travis, Coldplay et autres Keane ne vous rebutent pas, vous trouverez peut-être un intérêt à cet album, premier en date du groupe britannique (comment aurait-il pu en être autrement ?) baptisé Thirteen Senses.
Ce qui frappe tout d'abord, c'est la pochette très soignée et élégante de l'album : voilà enfin un visuel qui donne envie d'écouter ! Très bien, laissons-nous tenter et écoutons. Dès son intro, le premier titre, Into The Fire, se montre réellement enthousiasmant : un piano plaque ses accords tout doucement, puis de plus en plus fort, à mesure que basse, guitare et batterie se joignent à lui. Classique, peut-être, mais du plus bel effet. Suivent un joli couplet et un refrain très atmosphérique, le tout appuyé d'un riff de guitare imparable et inoubliable. Bien sûr, la voix d'angelot du chanteur Will South et la mélodie très pop sirupeuse peuvent laisser dubitatif, mais si on se laisse emporter par la chanson, on ne peut voir venir la fin qu'avec un petit pincement au coeur. En fait, le véritable problème est ailleurs : malheureusement pour Thirteen Senses, leur premier album s'ouvre sur la meilleure chanson, qui laisse donc forcément une impression de vide indescriptible derrière elle. On prendra un certain plaisir à écouter Thru The Glass, Gone, Do No Wrong et The Salt Wound Routine, qui bien que n'atteignant pas l'intensité émotionnelle de Into The Fire, tiennent largement la route. Le refrain de Do No Wrong, notamment, mérite d'être mentionné pour sa fièvre et son élégance. Pour ce qui est du reste de l'album, il s'alterne entre ballades plus ou moins mielleuses et chansons aux accents rock plus ou moins prononcés, sans vraiment parvenir à captiver l'auditeur. Pourtant, chaque chanson prise séparément révèle un assez bon potentiel mélodique, mais leur enchaînement est tout simplement ennuyeux, lassant, et il est presque impossible de rester attentif jusqu'au dénouement de l'album.
Dommage, car si le groupe avait fait preuve d'un peu plus de variété dans ses compositions, s'il avait osé les variations de tempo et d'atmosphères, le résultat aurait été sans nul doute bien plus convaincant. A l'inverse, l'impression que donne The Invitation est d'avoir été policé, formaté, pour que l'ensemble - très homogène au demeurant - ne transparaisse que comme une sorte de bouillie dont rien ne dépasse vraiment, à part bien sûr le très bon Into The Fire. Bref : tout se ressemble, rien n'est vraiment mauvais, les instrumentations sont charmantes, de même que la voix de Will, mais il manque un peu d'originalité pour que le groupe se détache réellement de ses influences.
Agréable à écouter, le premier album de Thirteen Senses pêche par son manque d'audace mais se rattrape quelque peu grâce à des mélodies pop aguicheuses, malheureusement insuffisantes pour en faire un groupe au caractère bien trempé. Pourtant, les compositions recèlent un certain potentiel et on ne saurait espérer qu'un peu plus de maturité pour que Thirteen Senses fasse réellement des émules dans les années qui viennent. Dans tous les cas, un groupe à surveiller.
Thirteen Senses - The Invitation
01. Into The Fire
02. Thru The Glass
03. Gone
04. Do No Wrong
05. The Salt Wound Routine
06. Saving
07. Lead Us
08. Last Forever
09. History
10. Undivided
11. Angels and Spies
12. Automatic
http://musique.krinein.com/Thirteen-Senses-The-Invitation-2698.html