L'argent des chanteurs: un classement
Johnny Hallyday en concert en province
Selon "Le Figaro", Johnny Hallyday a été en 2005 le chanteur français le mieux payé
Après Johnny (qui aurait gagné 6,6 millions d'euros) viennent ensuite, dans l'ordre, Michel Sardou (3,6 millions) et Mylène Farmer (3,5 millions).
Le classement du "Figaro" tient compte de tous les revenus de ces professionnels: ventes de disques, catalogues de disques plus anciens, concerts, produits dérivés, pubs, revenus de fans-clubs...
Alain Souchon (3,2 millions d'euros) est quatrième de ce "top ten": il est suivi, toujours dans l'ordre de: Raphaël (2,4 millions), Gérard de Palmas (1,9 million), Florent Pagny (1,8 million), Calogero (1,6 million), -M- (1,5 million) et Yanniiiiiick Noah (1,4 million).
Le classement du "Figaro" "consacre les 'vieilles gloires' de la chanson française", constate le journal. Commentaire, cité par le quotidien, du conseil en stratégie Booz Allen & Hamilton qui l'ont aidé dans son enquête: "Les artistes comme Johnny ou Michel Sardou sont de véritables travailleurs de fond. Ils créent un patrimoine qu'ils font fructifier et ce travail sur la durée bénéficie à leur maison de disques".
Hallyday est au sommet du classement, notamment en raison du succès de son dernier album, "Ma Vérité, qui s'est déjà vendu à 800.000 exemplaires. Il y a deux ans, "Le Figaro" l'avait déjà classé numéro un avec 5,1 millions d'euros de revenus. Quant à son vieux rival Sardou, parmi les causes de sa bonne position: une tournée de concerts qui a très bien marché l'an dernier.
Un élément surprend dans ce classement: la disparition de Jean-Jacques Goldman des premières places. Il y a deux ans, il était second avec 3,9 millions d'euros. Là, il n'atteint même pas la quinzième place. A noter qu'Aznavour (1,3 million), Chimène Badi (1,2 million), Amel Bent (1,1 million), Julien Clerc (1,1 million) et Corneille (1 million) figurent de la 11 à la 15e place.
A noter que sur les 10 premiers, cinq figurent au catalogue d'Universal. Les parts de marché de ce "major" du disque ont progressé en 2005 pour atteindre 35 % "après 34 % en 2004", selon son PDG, Pascal Nègre.
D'une manière générale, le marché français du disque n'est pas en bonne santé: en trois ans, son chiffre d'affaires aurait baissé de 40 %. Pour expliquer la baisse de leurs revenus, les "majors" incriminent souvent les téléchargements "peer to peer" sur internet. Selon la même source, 8 millions d'internautes ne payeraient pas la musique obtenue sur le Web. Pour autant, la corrélation entre téléchargements gratuits et baisse des ventes de l'industrie du disque n'est pas forcément établie: de nombreux
mélomanes expliquent que s'ils se servent gratuitement sur le net, ils achètent aussi beaucoup de disques qu'ils trouvent bien souvent très chers...
Johnny Hallyday en concert en province
Selon "Le Figaro", Johnny Hallyday a été en 2005 le chanteur français le mieux payé
Après Johnny (qui aurait gagné 6,6 millions d'euros) viennent ensuite, dans l'ordre, Michel Sardou (3,6 millions) et Mylène Farmer (3,5 millions).
Le classement du "Figaro" tient compte de tous les revenus de ces professionnels: ventes de disques, catalogues de disques plus anciens, concerts, produits dérivés, pubs, revenus de fans-clubs...
Alain Souchon (3,2 millions d'euros) est quatrième de ce "top ten": il est suivi, toujours dans l'ordre de: Raphaël (2,4 millions), Gérard de Palmas (1,9 million), Florent Pagny (1,8 million), Calogero (1,6 million), -M- (1,5 million) et Yanniiiiiick Noah (1,4 million).
Le classement du "Figaro" "consacre les 'vieilles gloires' de la chanson française", constate le journal. Commentaire, cité par le quotidien, du conseil en stratégie Booz Allen & Hamilton qui l'ont aidé dans son enquête: "Les artistes comme Johnny ou Michel Sardou sont de véritables travailleurs de fond. Ils créent un patrimoine qu'ils font fructifier et ce travail sur la durée bénéficie à leur maison de disques".
Hallyday est au sommet du classement, notamment en raison du succès de son dernier album, "Ma Vérité, qui s'est déjà vendu à 800.000 exemplaires. Il y a deux ans, "Le Figaro" l'avait déjà classé numéro un avec 5,1 millions d'euros de revenus. Quant à son vieux rival Sardou, parmi les causes de sa bonne position: une tournée de concerts qui a très bien marché l'an dernier.
Un élément surprend dans ce classement: la disparition de Jean-Jacques Goldman des premières places. Il y a deux ans, il était second avec 3,9 millions d'euros. Là, il n'atteint même pas la quinzième place. A noter qu'Aznavour (1,3 million), Chimène Badi (1,2 million), Amel Bent (1,1 million), Julien Clerc (1,1 million) et Corneille (1 million) figurent de la 11 à la 15e place.
A noter que sur les 10 premiers, cinq figurent au catalogue d'Universal. Les parts de marché de ce "major" du disque ont progressé en 2005 pour atteindre 35 % "après 34 % en 2004", selon son PDG, Pascal Nègre.
D'une manière générale, le marché français du disque n'est pas en bonne santé: en trois ans, son chiffre d'affaires aurait baissé de 40 %. Pour expliquer la baisse de leurs revenus, les "majors" incriminent souvent les téléchargements "peer to peer" sur internet. Selon la même source, 8 millions d'internautes ne payeraient pas la musique obtenue sur le Web. Pour autant, la corrélation entre téléchargements gratuits et baisse des ventes de l'industrie du disque n'est pas forcément établie: de nombreux
mélomanes expliquent que s'ils se servent gratuitement sur le net, ils achètent aussi beaucoup de disques qu'ils trouvent bien souvent très chers...