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«L'opérateur mobile, futur leader de la musique en ligne»

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«L'opérateur mobile, futur leader de la musique en ligne»

MUSIQUE Président d'Universal Music France, Pascal Nègre estime que la croissance des achats de musique en ligne en 2006 devrait compenser la baisse des ventes de CD.

Propos recueillis par Emmanuel Torregano
[16 janvier 2006]

LE FIGARO. – Le marché français du disque se porte mal depuis trois ans. La baisse du chiffre d'affaires sur cette période atteint 40%. La tendance s'est-elle poursuivie en 2005 ?

Pascal NÈGRE. – Le marché physique comprenant les CD et les DVD musicaux devrait afficher une baisse de 2% à 3%. Il s'agit d'un chiffre hors taxe, c'est-à-dire correspondant aux livraisons des maisons de disques à destination des magasins. Le recul des ventes en sortie de caisses devrait avoisiner 8%. C'était 15% en 2004. Plusieurs raisons expliquent ce tassement de la baisse. Notamment un effort sur les tarifs. Les prix sur les «singles» ont diminué, tout comme sur les CD. Notre politique est de proposer les tarifs le plus agressifs possible, surtout en direction des jeunes. L'effet sur les ventes est évident. Nous respectons néanmoins une logique de rentabilité.

Et le marché numérique ?

En 2004, 1,5 million de morceaux avaient été téléchargés sur l'ensemble des plates-formes légales de musique en France. En 2005, 18 millions de morceaux ont été achetés via l'Internet. En comparaison, le marché physique devrait être aux alentours de 80 millions de CD, sachant que chacun contient onze morceaux en moyenne. Il est encore plus démonstratif de comparer le nombre de téléchargements avec les ventes de singles : 30 millions pour 2005. Le développement du numérique est en constante accélération, preuve qu'il existe une forte demande pour une offre légale de musique en ligne. Pour 2006, je ne serais pas surpris de constater que la première plate-forme de vente soit un opérateur de téléphonie mobile, comme c'est déjà la cas en Espagne avec Telefonica ou en Italie. La téléphonie mobile forme un cercle vertueux : il n'y a pas de piratage.

Malgré les campagnes antipiratage, les chiffres de ventes ne remontent pas. Pourquoi ?

Aux Etats-Unis, ces actions ont permis de stabiliser le nombre d'utilisateurs des réseaux P2P (protocole permettant d'échanger des fichiers gratuitement). On en compte huit millions et le chiffre est stable. Mais en France, il semble que les réseaux P2P touchent de plus en plus le cinéma. Et même si le piratage en ligne est toujours un fléau pour la musique, les utilisateurs s'échangent surtout de l'image et des films. Toutefois, notre but est surtout de déployer une offre en ligne légale. Aujourd'hui, 99,9% des disques qui sortent dans le commerce pour Universal Music sont numérisés et mis en ligne. Universal Music investit plusieurs dizaines de millions d'euros pour numériser son catalogue.

Etes-vous pour l'instauration d'une «licence globale» sur les échanges de fichiers gratuits ?

D'un point de vue économique, cette proposition est tout simplement catastrophique. Elle ne ferait que diviser par vingt le marché de la musique, et laisserait la voie libre aux artistes internationaux.

Quelle est la situation d'Universal Music France ?

Le bilan de l'année 2005 révèle une progression de nos parts de marché. Nous devrions atteindre 35%, après 34% en 2004. Sur le marché numérique, nous faisons encore mieux. La gestion des envois aux magasins est des plus rationnelle avec un taux de retour de CD d'environ 14%.

Quelles ont été vos meilleures ventes ?

Elles ont été réalisées avec des artistes comme Chimène Badi (900 000 exemplaires), Roberto Alagna, Calogero, Louise Attaque, Gérald de Palmas, Michel Sardou, Marc Lavoine, Johnny Hallyday, Black Eyed Peas... Les chiffres de ventes pour le dernier album de Mylène Farmer sont de 500 000 sur les CD, et de près de 40 000 sur l'Internet. Mylène Farmer fait beaucoup mieux que la moyenne du marché avec 8% à 9% des ventes uniquement sur les plates-formes virtuelles. Nous sommes très confiants sur l'album de Nolwen Leroy produit par Laurent Voulzy. En un mois, il s'en est écoulé 250 000. Nous sommes très fiers de Juliette, de Souad Masi et Superbus qui ont atteint la barre des 100 000. Les DVD musicaux fonctionnent bien : Michel Sardou a vendu 100 000 exemplaires de son dernier live, U2 a atteint les 180 000 et le spectacle de Muriel Robin s'est écoulé à 400 000 unités. Sur le marché des singles, nous avons profité du phénomène Crazy Frog avec un chiffre de vente de 2,5 millions.

Est-ce que cela veut dire que les candidats issus de la «Star Academy» sont partis pour faire carrière ?

Oui, certains sont de vrais artistes. La «Star Ac» 6 a été annoncée, et Universal Music reste la maison de disques associée. Je pense que cette émission sera encore là dans dix ans...

Quel est l'investissement d'Universal Music France consacré aux artistes en développement ?

Les artistes francophones représentent 75% de notre chiffre d'affaires. Cette année, la priorité est mise sur l'artistique, au fond la nature même de notre métier. L'investissement sur les nouveaux artistes représente près de 10% du chiffre d'affaires. C'est un montant élevé, mais semblable à notre part recherche et développement. Nous sommes le premier producteur en France avec plus de deux cents artistes français sous contrat. Dernièrement, nous avons signé avec IAM, et Stephan Eicher est revenu chez Barclay.

Comment voyez-vous l'année 2006 pour la musique ?

La production musicale a retrouvé une certaine fraîcheur. Il se passe quelque chose de passionnant. En termes de chiffres, les ventes de musique dématérialisée compenseront les pertes du CD.

Le Figaro

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