La fin du concert est juste dantesque, vous disé-je....
Back in the USSR fout le feu; ca saute de partout.
Something est un moment de grâce: Ukulélé en pogne, Paul nous entame ça de manière très intimiste, avant une reprise étourdissante par le groupe, sur fond d'images magnifiques de l'ami Georges. Juste beau à pleurer.
I've Got a felling suit, puis Paperback Writer. Carré, pêchu, foule aux anges....
Puis c'est l'hommage à Lennon, avec un mix de A day in the life et de Give peace a chance. Ce qui est fort, c'est qu'on sent Paulo juste et on ne peut plus simplement sincère. Ni dans l'hommage obligé, ni dans la basse récup démago.
Un coup de piano pour un Let it Be qui prolonge la communion, puis bouquet final avec Live and let die (la scène prend feu, flammes, feu d'artifice en espace clos pendant la longue partie instrumentale, chapeau bas....) et un Hey Jude qui dure bien dix minutes, dont la moitié pour le seul public qui s'époumonne joyeusement en Nananana. Macca fait chanter les mecs, puis les filles, enfin eveybody tout le monde. C'est interminablement bon....
Il est 23h20, ca fait un bon gros deux heures tout ça ....
Paulo a tout enchainé sans la moindre pause, sans la moindre gorgée de flotte. D'ailleurs pas un truc inutile ne traine sur scène. Bien rangé, propre et net !
Courte interruption, deux petites minutes, et hop rappels:
Day tripper, Lady Madonna et Get Back !
Comme ça, cash.... De Rubber Soul à Let it Be, via le White album, en 12 minutes ! Géant !!!!
Salut, départ, reviendage pour seconde série de rappels:
Yesterday, juste magnifique.
Helter Skelter, survolté et presque hard rock. Foule en délire
Sgt Pepper's lonely heats club band, survolté aussi, multivitaminé et endiablé. Public en extase.
The end....."And in the end, the love you take is equal to the love you make"
Peuple à genoux.
On a tous les panards en compote, il est tard, la route du retour est longue, mais on en reprendrait bien pour trois plombes....
Brefle, jouissif. Orgasme de près de trois heures....
Macca est en très grande forme, rassemble toutes les générations, nous rappelle à quel point l'oeuvre des Fab Four et la sienne en particulier ont marqué nos vies plus encore que nos oreilles.
Epaulé par des musiciens exceptionnels parfaits d'efficacité, un son incroyable, des images sensationnelles, il a livré une prestation d'anthologie. Cette tournée chavire tout sur son passage semble-t-il.
Les dates étant rares, chaque concert est une pépite rare qui évidemment, incite aux qualificatifs "forts"...
Ce concert va me marquer, c'est sûr. Un choc comparable à celui reçu en 79 avec les Who. Pas peu dire.
Ce mec donne une leçon de musique, une leçon de show, une leçon de professionalisme décontracté et enthousiaste, il garde juste pour lui la recette de la jeunesse éternelle.
Du grand art !
A part ça j'ai bien aimé...ouais ;-)
Dernière édition par pilou le Sam 12 Déc - 0:36, édité 1 fois