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Cinq ans qu’on l’avait retrouvé, ressuscité, aux côtés d’Iggy Pop, balançant ses riffs rageurs dans des concerts mémorables à guichet fermé. C’était bien joué… Ron disparaît, cette fois pour de bon, à l’âge de 60 ans.
Crise cardiaque ? Ça ou autre chose, le résultat est le même : Ron Asheton, guitariste originel des légendaires Stooges d'Iggy Pop est mort, chez lui, à Ann Arbor, Michigan, ce mardi 6 janvier. Il avait 60 ans. Que dire ? Qu'il aura pu au moins, contrairement à son acolyte Dave Alexander, bassiste des Stooges historiques mort misérablement en 1975, voir son rêve se réaliser : retrouver Iggy Pop en 2003 afin de ressusciter avec son frère Scott (batterie) le groupe culte, aussi maudit que mythique, de Detroit.
Ces derniers années, les trois compères régénérés, rabibochés, donnaient des concerts furieux à guichets fermés, électrisant les foules de leur raw metal séminal et fondateur. Asheton, guitariste instinctif au son primitif, restituaient les riffs magiques de Down In The Street, I Wanna Be Your Dog, 1969 ou TV Eye dans toute leur magistrale crudité. A l'instar du Velvet Underground, les Stooges prenaient enfin leur revanche sur l'histoire : leur free rock violent et rageur, en avance sur son temps, préservait toute sa pertinence, son urgence. Ron Asheton, empâté mais vif, en remontrait aux milliers de bébés rockers à guitare qui font encore leurs gammes sur Fun House. Les Stooges sont en lice pour être intronisé au Rock'n'Roll Hall of Fame cette année. Ce sera sans Ron. No Fun.
Crise cardiaque ? Ça ou autre chose, le résultat est le même : Ron Asheton, guitariste originel des légendaires Stooges d'Iggy Pop est mort, chez lui, à Ann Arbor, Michigan, ce mardi 6 janvier. Il avait 60 ans. Que dire ? Qu'il aura pu au moins, contrairement à son acolyte Dave Alexander, bassiste des Stooges historiques mort misérablement en 1975, voir son rêve se réaliser : retrouver Iggy Pop en 2003 afin de ressusciter avec son frère Scott (batterie) le groupe culte, aussi maudit que mythique, de Detroit.
Ces derniers années, les trois compères régénérés, rabibochés, donnaient des concerts furieux à guichets fermés, électrisant les foules de leur raw metal séminal et fondateur. Asheton, guitariste instinctif au son primitif, restituaient les riffs magiques de Down In The Street, I Wanna Be Your Dog, 1969 ou TV Eye dans toute leur magistrale crudité. A l'instar du Velvet Underground, les Stooges prenaient enfin leur revanche sur l'histoire : leur free rock violent et rageur, en avance sur son temps, préservait toute sa pertinence, son urgence. Ron Asheton, empâté mais vif, en remontrait aux milliers de bébés rockers à guitare qui font encore leurs gammes sur Fun House. Les Stooges sont en lice pour être intronisé au Rock'n'Roll Hall of Fame cette année. Ce sera sans Ron. No Fun.