Roger Waters appelle à casser le "mur" lors d'un concert en Israël
JERUSALEM (AFP) - L'ex-Pink Floyd Roger Waters a appelé jeudi soir les Israéliens à casser le "mur" de séparation qu'Israël érige en Cisjordanie occupée, lors d'un concert dans un village judéo-arabe.
L'ex-Pink Floyd Roger Waters a appelé jeudi soir les Israéliens à casser le "mur" de séparation qu'Israël érige en Cisjordanie occupée, lors d'un concert dans un village judéo-arabe.
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"Votre génération est capable de casser le mur", a lancé le chanteur devant plus de 50.000 personnes qui l'ovationnaient alors qu'il entonnait sa célèbre chanson "Another brick in the wall" (Une autre brique dans le mur).
L'unique concert s'est déroulé dans un champ près de Nevé Chalom (l'oasis de la paix, en hébreu), un village communautaire où vivent ensemble des juifs et des Arabes chrétiens et musulmans à l'ouest de Jérusalem.
La représentation qui a provoqué un embouteillage monstre s'est déroulée sans accroc, mais 31 spectateurs se sont évanouis en raison de la chaleur et trois jeunes qui s'étaient déguisés en vigiles pour pouvoir y assister ont été arrêtés.
La rock-star âgée de 63 ans s'était rendue symboliquement mercredi soir à la barrière de séparation controversée. Présenté par Israël comme une "clôture antiterroriste", cet ouvrage est qualifié de "mur d'apartheid" par les Palestiniens car il s'enfonce en Cisjordanie et rend problématique la création d'un Etat palestinien.
Le célèbre bassiste de Pink Floyd en a profité pour dessiner des graffitis sur le mur de béton de huit mètres de haut construit dans le village d'Abou Dis, un faubourg de Jérusalem-est.
Le concert prévu à Tel-Aviv a été transféré à Névé Chalom, symbole de coexistence après que des dizaines d'artistes palestiniens eurent demandé au chanteur de renoncer à une représentation dans un pays "qui bafoue les droits des Palestiniens et pratique une politique d'épuration ethnique".
Roger Waters avait maintenu sa décision de jouer en Israël.
"Ce n'est pas parce que je suis en désaccord avec la politique étrangère d'Israël que je ne vais pas y aller, ou alors je ne devrais pas jouer en Grande-Bretagne, à cause d'un désaccord avec la politique du Premier ministre Tony Blair", avait-il déclaré.
JERUSALEM (AFP) - L'ex-Pink Floyd Roger Waters a appelé jeudi soir les Israéliens à casser le "mur" de séparation qu'Israël érige en Cisjordanie occupée, lors d'un concert dans un village judéo-arabe.
L'ex-Pink Floyd Roger Waters a appelé jeudi soir les Israéliens à casser le "mur" de séparation qu'Israël érige en Cisjordanie occupée, lors d'un concert dans un village judéo-arabe.
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"Votre génération est capable de casser le mur", a lancé le chanteur devant plus de 50.000 personnes qui l'ovationnaient alors qu'il entonnait sa célèbre chanson "Another brick in the wall" (Une autre brique dans le mur).
L'unique concert s'est déroulé dans un champ près de Nevé Chalom (l'oasis de la paix, en hébreu), un village communautaire où vivent ensemble des juifs et des Arabes chrétiens et musulmans à l'ouest de Jérusalem.
La représentation qui a provoqué un embouteillage monstre s'est déroulée sans accroc, mais 31 spectateurs se sont évanouis en raison de la chaleur et trois jeunes qui s'étaient déguisés en vigiles pour pouvoir y assister ont été arrêtés.
La rock-star âgée de 63 ans s'était rendue symboliquement mercredi soir à la barrière de séparation controversée. Présenté par Israël comme une "clôture antiterroriste", cet ouvrage est qualifié de "mur d'apartheid" par les Palestiniens car il s'enfonce en Cisjordanie et rend problématique la création d'un Etat palestinien.
Le célèbre bassiste de Pink Floyd en a profité pour dessiner des graffitis sur le mur de béton de huit mètres de haut construit dans le village d'Abou Dis, un faubourg de Jérusalem-est.
Le concert prévu à Tel-Aviv a été transféré à Névé Chalom, symbole de coexistence après que des dizaines d'artistes palestiniens eurent demandé au chanteur de renoncer à une représentation dans un pays "qui bafoue les droits des Palestiniens et pratique une politique d'épuration ethnique".
Roger Waters avait maintenu sa décision de jouer en Israël.
"Ce n'est pas parce que je suis en désaccord avec la politique étrangère d'Israël que je ne vais pas y aller, ou alors je ne devrais pas jouer en Grande-Bretagne, à cause d'un désaccord avec la politique du Premier ministre Tony Blair", avait-il déclaré.