( par Michel Dolbec ~ Presse Canadienne, sur cyberpresse.ca )
Quelques centaines de happy fews, comme on dit à Paris, ont assisté mercredi soir à un concert surprise de Robert Charlebois, venu préparer le terrain de sa rentrée française, prévue pour le printemps 2007.
Deux ans après son dernier passage, Charlebois était de retour à la Cigale, en plein coeur de Pigalle, pour y présenter Tout écartillé, le spectacle rock qu'il a déjà joué une centaine de fois au Québec, à guichets fermés.
Cette soirée avait été volontairement entourée d'une certaine discrétion, la promotion s'étant limitée à un peu d'affichage et à quatre ou cinq interviews à la télé et à la radio pour le chanteur.
Malgré cela, le spectacle a pris les allures d'un happening triomphal, Charlebois, entouré de cinq musiciens absolument remarquables, se révélant au sommet de sa forme.
Le sexagénaire était en terrain connu. Dans la salle se trouvaient majoritairement, selon sa propre expression des gens «nés avant les années 80», des membres de la famille et des amis proches, à commencer par l'écrivain David McNeil, qui l'a fait apparaître dans son dernier roman (Tangage et roulis) sous le nom de Charlie Wood.
«Nous avons notre Frank Zappa», disait McNeil, après le spectacle, en contenant mal son envie d'écrire sur le champ un nouveau texte pour son vieux complice.
«Si j'essayais de chanter Fu Man Chu comme lui, je serais obligé de m'appuyer contre un mur pour tenir le coup», a-t-il ajouté, admiratif.
Parmi les invités, on reconnaissait des professionnels du milieu du spectacle, le parolier Jean-Loup Dabadie, la romancière Noëlle Châtelet, le comédien Martin Lamotte...
Robert Charlebois, indique-t-on, pourrait donner quelques concerts du même genre à Paris l'automne prochain, à l'occasion de la sortie française de Tout écartillé, son ultime best of.
Mais sa vraie rentrée se fera au printemps 2007. Charlebois s'installera alors dans une grande salle parisienne, avant d'enchaîner sur une nouvelle tournée.
Avec ce spectacle résolument rock, le Québécois entend bien rappeler aux Français qu'il n'est pas seulement un chanteur de balades, comme ils le croient généralement, en oubliant le Charlebois des débuts.
«La télé française, qui me demandait surtout de chanter Je reviendrai à Montréal ou Ordinaire m'a beaucoup desservi pendant toutes ses années, expliquait-il en fin de soirée. Et moi-même, j'ai occulté ce côté Janis Joplin, que les Français connaissent peu.»
Le temps est donc venu de remettre les pendules à l'heure : «Ce n'est pas à 80 ans que je pourrai le faire, a souligné le rocker. À ce moment-là, je leur ferai des ballades.»
Quelques centaines de happy fews, comme on dit à Paris, ont assisté mercredi soir à un concert surprise de Robert Charlebois, venu préparer le terrain de sa rentrée française, prévue pour le printemps 2007.
Deux ans après son dernier passage, Charlebois était de retour à la Cigale, en plein coeur de Pigalle, pour y présenter Tout écartillé, le spectacle rock qu'il a déjà joué une centaine de fois au Québec, à guichets fermés.
Cette soirée avait été volontairement entourée d'une certaine discrétion, la promotion s'étant limitée à un peu d'affichage et à quatre ou cinq interviews à la télé et à la radio pour le chanteur.
Malgré cela, le spectacle a pris les allures d'un happening triomphal, Charlebois, entouré de cinq musiciens absolument remarquables, se révélant au sommet de sa forme.
Le sexagénaire était en terrain connu. Dans la salle se trouvaient majoritairement, selon sa propre expression des gens «nés avant les années 80», des membres de la famille et des amis proches, à commencer par l'écrivain David McNeil, qui l'a fait apparaître dans son dernier roman (Tangage et roulis) sous le nom de Charlie Wood.
«Nous avons notre Frank Zappa», disait McNeil, après le spectacle, en contenant mal son envie d'écrire sur le champ un nouveau texte pour son vieux complice.
«Si j'essayais de chanter Fu Man Chu comme lui, je serais obligé de m'appuyer contre un mur pour tenir le coup», a-t-il ajouté, admiratif.
Parmi les invités, on reconnaissait des professionnels du milieu du spectacle, le parolier Jean-Loup Dabadie, la romancière Noëlle Châtelet, le comédien Martin Lamotte...
Robert Charlebois, indique-t-on, pourrait donner quelques concerts du même genre à Paris l'automne prochain, à l'occasion de la sortie française de Tout écartillé, son ultime best of.
Mais sa vraie rentrée se fera au printemps 2007. Charlebois s'installera alors dans une grande salle parisienne, avant d'enchaîner sur une nouvelle tournée.
Avec ce spectacle résolument rock, le Québécois entend bien rappeler aux Français qu'il n'est pas seulement un chanteur de balades, comme ils le croient généralement, en oubliant le Charlebois des débuts.
«La télé française, qui me demandait surtout de chanter Je reviendrai à Montréal ou Ordinaire m'a beaucoup desservi pendant toutes ses années, expliquait-il en fin de soirée. Et moi-même, j'ai occulté ce côté Janis Joplin, que les Français connaissent peu.»
Le temps est donc venu de remettre les pendules à l'heure : «Ce n'est pas à 80 ans que je pourrai le faire, a souligné le rocker. À ce moment-là, je leur ferai des ballades.»