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Johnny Hallyday chez Warner MUSIQUE Toujours en procès avec Universal Music, le chanteur a, peu avant Noël, signé avec la major de Madonna.
Le chanteur pourrait bénéficier pour ses prochains albums des mêmes recettes promotionnelles qui avaient servi à lancer Confessions on the dancefloor de Madonna, en partenariat avec France Télécom. (DR)
APRÈS QUARANTE-TROIS ans passés chez Universal Music, Johnny Hallyday vient de signer un nouveau contrat chez Warner Music. Ironie de l'histoire, c'est au moment où son dernier album – toujours sous les couleurs d'Universal – domine les hit-parades que l'idole des jeunes et des moins jeunes quitte la maison qui l'a fait pour un concurrent.
Chez Warner Music, le champagne coule à flots. Après les bons résultats du dernier opus de Madonna, l'arrivée de Johnny Hallyday, recordman des ventes en France, est plus qu'une cerise sur le gâteau. Thierry Chassagne, le président de Warner Music France, explique : «Il y a une grande envie de faire plein d'albums ensemble, de travailler avec un artiste qui fait rêver tous les professionnels. C'est aussi un honneur pour notre maison de disques.»
Président de Warner Music International, Paul-René Albertini apporte quelques précisions sur la nature du contrat : «Nous allons mettre à la disposition de Johnny Hallyday les équipes artistiques dont il a besoin, tout en respectant totalement sa liberté de création. A ceci s'ajoute la très grande force de frappe marketing de Warner Music en France et à l'international.»
Une force de frappe qui s'accompagne d'une solide compétence dans les nouvelles technologies et notamment dans la musique sur les téléphones mobiles ou via Internet.
Johnny Hallyday pourrait bénéficier pour ses prochains albums des mêmes recettes promotionnelles qui avaient servi à lancer Confessions on the dancefloor de Madonna, en partenariat avec France Télécom. Le chanteur a d'ailleurs l'expérience de ce type d'opération : le premier titre de l'album Ma vérité a été décliné sous forme de sonnerie téléphonique l'été dernier. L'artiste ne manque pas de souligner que pour lui, «quand on est artiste, on est à la recherche permanente de l'accord parfait. Je l'ai trouvé avec Warner Music, qui est à mes yeux la plus dynamique et la plus innovante des majors».
Une tournée dès juin, puis un disque de blues
En juin, est programmée une série de concerts consacrés à une rétrospective de sa carrière. La collaboration avec Warner Music débutera avec le disque de la tournée. Il pourrait sortir pour les fêtes de fin d'année.
Selon les termes du jugement qui avait dénoué Johnny Hallyday de tous liens avec son ancienne maison de disques, un pourcentage des recettes devra être reversé à Universal Music. Ensuite, le chanteur entrera en studio pour enregistrer un album qui lui tient particulièrement à coeur, placé sous le signe du blues, d'où vient toute la musique qu'il aime.
Il reste toutefois une ombre au tableau. Johnny Hallyday se bat toujours devant les tribunaux pour obtenir les pleins droits sur les chansons de son catalogue. A l'heure actuelle, le tribunal a estimé que le chanteur pouvait détenir les enregistrements originaux, sans pour autant en avoir la jouissance exclusive. Il lui faut donc l'accord d'Universal Music pour les exploiter. L'affaire devrait connaître son épilogue en cassation. Si le chanteur obtient ce qu'il veut, il pourrait tout à fait décider d'apporter son catalogue à Warner.
Le chanteur pourrait bénéficier pour ses prochains albums des mêmes recettes promotionnelles qui avaient servi à lancer Confessions on the dancefloor de Madonna, en partenariat avec France Télécom. (DR)
APRÈS QUARANTE-TROIS ans passés chez Universal Music, Johnny Hallyday vient de signer un nouveau contrat chez Warner Music. Ironie de l'histoire, c'est au moment où son dernier album – toujours sous les couleurs d'Universal – domine les hit-parades que l'idole des jeunes et des moins jeunes quitte la maison qui l'a fait pour un concurrent.
Chez Warner Music, le champagne coule à flots. Après les bons résultats du dernier opus de Madonna, l'arrivée de Johnny Hallyday, recordman des ventes en France, est plus qu'une cerise sur le gâteau. Thierry Chassagne, le président de Warner Music France, explique : «Il y a une grande envie de faire plein d'albums ensemble, de travailler avec un artiste qui fait rêver tous les professionnels. C'est aussi un honneur pour notre maison de disques.»
Président de Warner Music International, Paul-René Albertini apporte quelques précisions sur la nature du contrat : «Nous allons mettre à la disposition de Johnny Hallyday les équipes artistiques dont il a besoin, tout en respectant totalement sa liberté de création. A ceci s'ajoute la très grande force de frappe marketing de Warner Music en France et à l'international.»
Une force de frappe qui s'accompagne d'une solide compétence dans les nouvelles technologies et notamment dans la musique sur les téléphones mobiles ou via Internet.
Johnny Hallyday pourrait bénéficier pour ses prochains albums des mêmes recettes promotionnelles qui avaient servi à lancer Confessions on the dancefloor de Madonna, en partenariat avec France Télécom. Le chanteur a d'ailleurs l'expérience de ce type d'opération : le premier titre de l'album Ma vérité a été décliné sous forme de sonnerie téléphonique l'été dernier. L'artiste ne manque pas de souligner que pour lui, «quand on est artiste, on est à la recherche permanente de l'accord parfait. Je l'ai trouvé avec Warner Music, qui est à mes yeux la plus dynamique et la plus innovante des majors».
Une tournée dès juin, puis un disque de blues
En juin, est programmée une série de concerts consacrés à une rétrospective de sa carrière. La collaboration avec Warner Music débutera avec le disque de la tournée. Il pourrait sortir pour les fêtes de fin d'année.
Selon les termes du jugement qui avait dénoué Johnny Hallyday de tous liens avec son ancienne maison de disques, un pourcentage des recettes devra être reversé à Universal Music. Ensuite, le chanteur entrera en studio pour enregistrer un album qui lui tient particulièrement à coeur, placé sous le signe du blues, d'où vient toute la musique qu'il aime.
Il reste toutefois une ombre au tableau. Johnny Hallyday se bat toujours devant les tribunaux pour obtenir les pleins droits sur les chansons de son catalogue. A l'heure actuelle, le tribunal a estimé que le chanteur pouvait détenir les enregistrements originaux, sans pour autant en avoir la jouissance exclusive. Il lui faut donc l'accord d'Universal Music pour les exploiter. L'affaire devrait connaître son épilogue en cassation. Si le chanteur obtient ce qu'il veut, il pourrait tout à fait décider d'apporter son catalogue à Warner.
