Une Nouvelle Star belge ? (04/12/2006)
© M6
Les candidats belges ont passé le casting dimanche à Lille
LILLE Alors que la production de La Nouvelle Star a décidé de ne pas organiser de casting en Belgique cette année, tous les Belges qui désiraient tenter leur chance ont été obligés de se rendre à Lille.
C'est sous une pluie battante et un vent glacial que les prétendants au titre de Nouvelle Star ont dû faire la file durant plusieurs heures.
Samedi et dimanche, plus de 5.000 personnes sont venues pousser la chansonnette devant un jury parfois impitoyable. La journée de dimanche était entièrement réservée aux candidats belges. Après avoir passé un contrôle d'identité minutieux, les chanteurs devaient attendre devant les portes des salles d'audition. À l'intérieur, un coach vocal était chargé de faire les premières sélections.
Juliette Solal explique : "Tout commence par ici. Si nous envoyons des candidats de mauvaise qualité devant les quatre membres du jury, alors l'émission sera de mauvaise qualité".
Dans les couloirs, l'ambiance est électrique et le stress presque palpable. Jeoffrey, 19 ans, s'est levé à 6 h 30 pour venir assister au casting. "La file a avancé beaucoup plus vite que les autres années ! Et puis, l'ambiance y est tellement géniale qu'on oublie vite les mauvaises conditions climatiques. C'est la troisième fois que je me présente à la Nouvelle Star et à chaque fois je récolte deux oui et deux non..." Pour Murielle, 17 ans, ce casting est une grande première. "Je suis venue en train de Bruxelles avec ma maman. Nous nous sommes levées à 4 heures du matin. Après avoir vu toutes les émissions précédentes, je me suis dit que j'avais peut-être ma chance. Je suis un peu nerveuse et c'est épuisant de faire la file depuis 8 h 30. C'était horrible de rester dans le froid mais je ne suis pas venue jusqu'ici pour faire demi-tour !"
Cette année, la Nouvelle Star sera-t-elle belge ? Virginie Efira, qui a repris les commandes de la présentation de l'émission, se balade dans les couloirs pour faire connaissance avec les candidats. Malheureusement, il est strictement interdit de l'approcher et de lui poser des questions sur l'émission. Idem pour les quatre membres du jury...
En dehors des coaches vocaux, il est bien difficile de glaner des informations. "Ce que nous retenons chez un candidat, c'est la voix et aussi le charisme. Le physique n'est pas du tout pris en compte, ce n'est pas un critère de sélection mais nous ne pouvons pas non plus négliger le fait que c'est une émission de télé" , confie Juliette Solal. Alors qu'elle a vu défiler plus de 100 personnes devant elle, elle n'a pour l'instant sélectionné que deux personnes.
Avec le rythme imposé, elle ne peut pas faire dans la dentelle et les candidats qui n'ont pas le bon profil sont expédiés dans les plus brefs délais. "Cela fait 5 ans que je fais cette émission. La première année, j'avais des scrupules à être directe mais maintenant j'en ai beaucoup moins ! J'avais peur de blesser le candidat mais, comme pour toute chose, on s'y habitue."
Alors que certains ne cachent pas leur joie d'être sélectionnés pour passer devant le jury demain, d'autres ont des difficultés à dissimuler la déception de ne pas avoir été pris.
S. L.
© La Dernière Heure 2006

© M6
Les candidats belges ont passé le casting dimanche à Lille
LILLE Alors que la production de La Nouvelle Star a décidé de ne pas organiser de casting en Belgique cette année, tous les Belges qui désiraient tenter leur chance ont été obligés de se rendre à Lille.
C'est sous une pluie battante et un vent glacial que les prétendants au titre de Nouvelle Star ont dû faire la file durant plusieurs heures.
Samedi et dimanche, plus de 5.000 personnes sont venues pousser la chansonnette devant un jury parfois impitoyable. La journée de dimanche était entièrement réservée aux candidats belges. Après avoir passé un contrôle d'identité minutieux, les chanteurs devaient attendre devant les portes des salles d'audition. À l'intérieur, un coach vocal était chargé de faire les premières sélections.
Juliette Solal explique : "Tout commence par ici. Si nous envoyons des candidats de mauvaise qualité devant les quatre membres du jury, alors l'émission sera de mauvaise qualité".
Dans les couloirs, l'ambiance est électrique et le stress presque palpable. Jeoffrey, 19 ans, s'est levé à 6 h 30 pour venir assister au casting. "La file a avancé beaucoup plus vite que les autres années ! Et puis, l'ambiance y est tellement géniale qu'on oublie vite les mauvaises conditions climatiques. C'est la troisième fois que je me présente à la Nouvelle Star et à chaque fois je récolte deux oui et deux non..." Pour Murielle, 17 ans, ce casting est une grande première. "Je suis venue en train de Bruxelles avec ma maman. Nous nous sommes levées à 4 heures du matin. Après avoir vu toutes les émissions précédentes, je me suis dit que j'avais peut-être ma chance. Je suis un peu nerveuse et c'est épuisant de faire la file depuis 8 h 30. C'était horrible de rester dans le froid mais je ne suis pas venue jusqu'ici pour faire demi-tour !"
Cette année, la Nouvelle Star sera-t-elle belge ? Virginie Efira, qui a repris les commandes de la présentation de l'émission, se balade dans les couloirs pour faire connaissance avec les candidats. Malheureusement, il est strictement interdit de l'approcher et de lui poser des questions sur l'émission. Idem pour les quatre membres du jury...
En dehors des coaches vocaux, il est bien difficile de glaner des informations. "Ce que nous retenons chez un candidat, c'est la voix et aussi le charisme. Le physique n'est pas du tout pris en compte, ce n'est pas un critère de sélection mais nous ne pouvons pas non plus négliger le fait que c'est une émission de télé" , confie Juliette Solal. Alors qu'elle a vu défiler plus de 100 personnes devant elle, elle n'a pour l'instant sélectionné que deux personnes.
Avec le rythme imposé, elle ne peut pas faire dans la dentelle et les candidats qui n'ont pas le bon profil sont expédiés dans les plus brefs délais. "Cela fait 5 ans que je fais cette émission. La première année, j'avais des scrupules à être directe mais maintenant j'en ai beaucoup moins ! J'avais peur de blesser le candidat mais, comme pour toute chose, on s'y habitue."
Alors que certains ne cachent pas leur joie d'être sélectionnés pour passer devant le jury demain, d'autres ont des difficultés à dissimuler la déception de ne pas avoir été pris.
S. L.
© La Dernière Heure 2006