après un vendredi sur TF1, il est parfois bon de se rappeler ce qu'est la vraie musique qui prend aux tripes:
Le 6 janvier 1969 à Paris, eût lieu une rencontre à jamais unique entre les trois artistes.
Propos recueillis par François-Réne CRISTIANI et Jean-Pierre Leloir
- Georges Brassens, Jacques Brel, Léo Ferré, êtes vous conscients du fait que vous êtes les trois plus grands auteurs-compositeurs-interprètes de la chanson française, depuis des années et avec le même succès ?
FERRÉ : Moi, je suis conscient d’être d’abord avec mes deux confrères, qui ont un immense talent c’est vrai, mais d’abord avec deux copains. Et ça, il y a longtemps que je le désirais. Aujourd’hui, les gens n’arrêtent pas de dire : " Qu’est ce que c’est la chanson pour vous, qu’est ce que c’est la bretelle ?", ça, on s’en fout. L’important, je crois, c’est un peu d’amour qu’on peut distribuer ou recevoir, comme ca, autour d’un micro, par exemple. Maintenant, que nous fassions des chansons depuis vingt ans, qu’on y ait beaucoup travaillé, qu’on ait, comme on dit chez moi, longtemps " zugumé" sur le métier, et qu’aujourd’hui on puisse chanter tranquillement dans une salle sans savoir ni les flics ni les gens qui viennent siffler, ce n’est que justice, finalement. On fait ce qu’on peut , on dit ce qu’on a envie de dire et il n’y a pas besoin de casser des vitres pour ça. LIRE LA SUITE (excellent site avec toutes les questions et réponses retranscrites + les audios en mp3)
Le 6 janvier 1969 à Paris, eût lieu une rencontre à jamais unique entre les trois artistes.
Propos recueillis par François-Réne CRISTIANI et Jean-Pierre Leloir
- Georges Brassens, Jacques Brel, Léo Ferré, êtes vous conscients du fait que vous êtes les trois plus grands auteurs-compositeurs-interprètes de la chanson française, depuis des années et avec le même succès ?
FERRÉ : Moi, je suis conscient d’être d’abord avec mes deux confrères, qui ont un immense talent c’est vrai, mais d’abord avec deux copains. Et ça, il y a longtemps que je le désirais. Aujourd’hui, les gens n’arrêtent pas de dire : " Qu’est ce que c’est la chanson pour vous, qu’est ce que c’est la bretelle ?", ça, on s’en fout. L’important, je crois, c’est un peu d’amour qu’on peut distribuer ou recevoir, comme ca, autour d’un micro, par exemple. Maintenant, que nous fassions des chansons depuis vingt ans, qu’on y ait beaucoup travaillé, qu’on ait, comme on dit chez moi, longtemps " zugumé" sur le métier, et qu’aujourd’hui on puisse chanter tranquillement dans une salle sans savoir ni les flics ni les gens qui viennent siffler, ce n’est que justice, finalement. On fait ce qu’on peut , on dit ce qu’on a envie de dire et il n’y a pas besoin de casser des vitres pour ça. LIRE LA SUITE (excellent site avec toutes les questions et réponses retranscrites + les audios en mp3)